Petite, j’ai énormément voyagé, bougé, déménagé.

Le travail de mon père nous a conduit en brousse, là où il n’y avait ni routes ni écoles. Puis nous avons vagabondé dans différentes villes, dormant dans des hôtels où ma maman me faisait des petits lits de bébé, dans sa valise ouverte.

Partout, je me construisais un « chez moi ». Je me fabriquais un bureau, un coin pour jouer, quelque chose qui s’appelait « maison ».

J’ai gardé cette habitude, et à chaque fois que je voyage, je m’imagine ce que serait ma vie si je vivais réellement dans l’endroit qui m’abrite. Alors, forcément je choisis aussi un peu les lieux en fonction. J’attache beaucoup d’importance à trouver des maisons qui ont une âme et que je considère comme représentatives de la ville où je vais.

A San Francisco, j’étais très amie avec un groupe de jeunes dont les parents étaient originaires d’Amérique du Sud, et j’ai gardé pendant toutes ces années des liens forts avec plusieurs d’entre eux. Ils ont en eux une part de soleil qui ne les a jamais quitté et qui me correspond, complètement..

Lorsque j’ai rencontré Carlos et Carolyn, j’ai retrouvé ce petit morceau de Sud et tout l’élan créatif qui se dégage de leur appartement.

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J’ai adoré l’atmosphère de leur maison, l’esprit loft new yorkais et tout le bric et broc collecté au fil des années.

Carlos a construit entièrement ce loft de ses mains, réhabilitant le lieu et travaillant, uniquement avec des matériaux de récupération et des éléments dénichés dans la rue.

Chaque objet a une histoire et ils ont à coeur de ne rien acheter de neuf.

Tout pourtant, finit par s’assembler à merveille, dans ce cocon hyper chaleureux et confortable.

Au printemps, c’est eux qui viendront chez nous découvrir Paris, et j’ai vraiment hâte de les revoir!

En attendant je vous laisse avec ces photos, prises à différents moments de la journée: du soleil au coucher!

Quand à moi je file me reposer, car j’avoue être encore un peu à l’heure new yorkaise!

A très vite!

Elisa