Elle rentre dans le métro, un peu à la dernière minute.
Chignon serré,tailleur, une montre fine au poignet.
Elle rentre et immédiatement les gens se poussent un peu, pour la laisser passer.
Elle a cette autorité naturelle, de ceux qui ont l’habitude d’être écoutés.
Elle ne regarde pas ses pieds, mais elle ne vous voit pas non plus: son regard est plus loin: au dessus.
Petits écouteurs dans les oreilles, elle vérifie déjà ses mails.
C’est à se demander comment on peut être aussi impeccable.
Je me surprend à me questionner sur l’heure à laquelle elle doit s’extraire de son lit.
A Saint Lazare, c’est la seule à ne pas se faire bousculer.
Et puis je me lève et jette un oeil avant de sortir.
Sur l’écran, aucun mail.
Dans ses oreilles, elle écoute Eminem.
Alors je souris en me disant que sous les tailleurs gris, il y a une toute autre vie.
Je vous souhaite une belle journée!
Elisa
Aujourd’hui sur Instagram, il y a un concours avec pour gagner mon petit pull marine Tissaia, qui est même jamais allé au fond d’une piscine!
L’habit ne fait pas le moine.
Bonne journée Elisa.
On faisait un échange de maison à Paris la semaine dernière et j’en ai profité pour emmener mes garçons au musée de l’Homme.
Formidable, d’ailleurs. Dans l’expo temporaire, on voyait justement des gens dans le métro. D’abord à travers les stéréotypes que la société leur colle. Puis tels qu’ils se définissent eux-mêmes. Nos vies sont tellement plus riches que les cases dans lesquelles on voudrait nous faire rentrer.
La magie du métro qui arrive encore à nous surprendre et c’est plutôt agréable. Joli mardi
Je t’embrasse
J’aime beaucoup cette petite brève de métro !
Je ne me sens pas à l’aise dans les cases, alors évidemment j’adore cette brève!
J’adore te brève du metro….. il y a autant d’histoires! :):)
Merci Elisa! Besos
😀 Merci pour ce sourire du matin, Elisa!
Hier j’étais dans un « carré de six » au bout d’un wagon et puis un homme s’est assis à côté de moi, je ne l’ai pas regardé mais il m’a énervée car il s’est assis à côté de moi alors qu’il aurait pu laisser un siège libre entre nous (pour pouvoir respirer). J’ai dû faire un mouvement un peu agacé, et il s’est finalement déplacé en face, nous laissant à chacun plus d’espace. J’ai alors levé les yeux, sur lui puis sur les gros sacs de course qu’il avait avec lui. Ils étaient remplis de classiques de la littérature. Et puis il avait l’air sympa en fait. On s’est souri et toute tension m’a quittée.
Un petit clin d’oeil agréable
Je me demande souvent comment les gens me définissent quand ils me croisent, dans quelle case me mettent-ils ? J’aime beaucoup ta façon de trouver l’extraordinaire dans les petits moments quotidiens et la manière dont tu les partages avec nous !
je me pose la même question, et j’avoue que j’en rigole parfois !
J’adore !
Les 2000 vies cachées de ceux que l’on fréquente à la volée, à l’embardée de nos entrevues précipités, au détour des couloirs du métro, des portes vitrées qui s’ouvrent et se ferment toujours plus frénétiquement.
Il y a l’apparence que l’on se donne pour aller au travail, qui est, je pense, bien souvent un déguisement. Et notre vrai « moi » intérieur qui peut être très éloignée de l’image que l’on peut donner de prime abord.
la vie nous oblige a nous deguiser si souvent … Mais j’aime assez assumer qui je suis, parfois ca passe, parfois NON lol
J’aime, assez aussi avoir dans les oreilles des choses qui casse avec mon look, la vie est courte il faut en profiter et au diable les apparences !
Très belle brève ! Je crois qu’il faut toujours se souvenir que l’apparence ne dit pas tout !