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Chère Elisa,
J’ai tout pour être heureuse, j’ai deux enfants en bonne santé et un troisième qui arrive bientôt, une belle maison et un mari qui gagne bien sa vie et pourtant…. mon quotidien est rempli de reproches et de méchanceté. Je vis avec ce que l’on appelle un tyran domestique. C’est la mode il parait.
Je respire quand il part le matin et angoisse quand il va rentrer. Oh bien sûr il ne me cogne pas dessus. Mais ses mots sont encore plus violents. J’ai consigné par écrit toutes ses méchancetés. Quand j’en ajoute ou les relis je me demande comment je fais pour rester avec lui. Il a fait le vide autour de moi, mon cœur se serre quand je pense que je n’ai pas vu ma grand-mère depuis 4 ans. Souvent je me rebelle, mais là réponse sanglante ne se fait pas attendre : « et qui va encore payer ? »… Alors je me résigne. Je suis une résignée, je subis. Je vois des gens amoureux autour de nous et je vois bien que pour nous c’est pas pareil. Elisa, la violence morale existe mais elle n’est visible aux yeux de personne. Le plus difficile c’est qu’il est tellement odieux avec mon ainé qui n’est pas son fils. Je n’ai même pas le droit de lui acheter une paire de chaussures, je suis obligée de dire que c’est un copain à lui qui les lui prête… Elisa, en écrivant ces mots je me rends compte à quel point ma vie est misérable. Je suis enceinte et toute ma grossesse jusqu’à présent je l’ai vécu seule et dans la déprime. J’aimerais tellement partir mais pour aller où avec mes enfants? J’ai honte de ce que je suis devenue. Je voudrais partir et ne pas me retourner, être sure que notre fille soit heureuse sans lui. Et ce bébé qui va naître, qu’allons-nous lui offrir?
Elisa, y a t il une solution? Suis-je condamnée à rester avec lui. Tout le monde pourrait penser que je devrais trouver un travail et m’affranchir mais c’est plus facile à dire qu’à faire…
merci Elisa de m’avoir permis de m’exprimer.
Chère M.
Je suis vraiment navrée de lire tes mots, et toute cette tristesse. En effet, il n’est pas si évident de partir, de s’affranchir d’un quotidien pesant, d’autre part c’est encore plus dur lorsque l’on est dépendante financièrement.
Je trouve totalement anormal que cela soit un moyen de pression morale sur toi. Lorsque l’on fait le choix de s’arrêter de travailler pour s’occuper de ses enfants, on doit être épaulée par son conjoint qui doit réaliser que cela demande une part égale de travail et de sacrifices que celui qui « ramène » l’argent. En aucun cas, cela ne doit te mettre en position de faiblesse ou d’infériorité.
Pourtant à te lire, je comprends que cette situation n’est plus tenable. Tu n’es pas heureuse et je crois que tu ne peux plus l’accepter.
La violence morale est quelque chose de difficile à démontrer et pour autant elle est vraiment cruelle et destructrice.
Je crois que dans un premier temps, il faudrait t’entourer; as tu de la famille ou des amis qui pourraient t’aider?
D’autre part, il est vrai qu’un travail te permettrait de retrouver un premier pas vers l’indépendance, évidemment ce n’est pas enceinte que tu vas chercher, mais peut être après? As tu une formation?
Enfin, tu peux aussi te tourner vers des personnes compétentes et formées qui te permettraient d’y voir plus clair, qui te montreraient que ta situation, même complexe, n’est pas sans issue.
J’ai regardé et j’ai trouvé cela:
Je pense qu’il est important que tu fasses un premier pas vers une assistante sociale qui pourra t’orienter vers des personnes qui pourront t’aider à différents niveaux: psychologiques et matériels.
Tu vis une situation douloureuse qui n’est pas à prendre à la légère, s’il te plaît tourne toi vers une aide compétente et professionnelle.
Je t’embrasse et te souhaite tout le courage possible
Elisa
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Les mots sont si durs à lire… Pense à toi et à tes enfants,. Personne n’a le droit de faire souffrir quelqu’un comme ça. C’est compliqué c’est vrai mais sauve toi avec tes enfants. Je te souhaite beaucoup de courage.
J’ai l’impression de lire ma mère. Renseigne-toi ou pars. Si ce n’est pas pour toi, pour tes enfants, pour leur survie mais aussi parce qu’ils te le reprocheront peut-être plus tard. C’est très dur de se dire qu’une mère n’a pas su nous protéger.
J envoie plein de courage à cette Maman qui a fait le premier pas le plus important qui est de parler.
Je rejoins Elisa, s’entourer de bonnes personnes, oser aller vers elles. Croire en toi, il faut beaucoup de courage pour subir ce que ton mari te fait vivre. Sers toi de cette force intérieure pour t’ouvrir au monde. Prends confiance en toi et prends soin de toi. Plein de pensées et de courage
Mon dieu… c’est totalement le genre de choses contre le quelle je milite au quotidien , il existe en France de nombreuse ressource pour les pères isolés. Je ne suis pas du tout dans ce cas car très heureuse en ménage, mais jai aide et accompagné des amies à se sortir des griffes de leurs pervers. Si tu ne pars pas il va te détruire et si tu ne le fais pas pour toi fait le pour tes enfants, quel adulte va devenir ce pauvre petit garçon ? Tu as le droit à plein de choses commence par appeler une assistante social qui va te guider. Plein de courage tu as le droit au bonheur
Lire mère isolé et non père….
Que tes mots sont durs à lire M. ; mais c’est tellement important que tu puisses en parler librement , pour ne plus prendre tout ça uniquement sur toi. La vie t’apportera les bonnes solutions et le papa de tes enfants aura l’obligation de vous aider financièrement si tu souhaites recommencer une nouvelle vie – les associations et la justice sont là pour t’aider, tu n’es pas seule. Mais seule toi peut prendre la bonne décision pour vous.
Chère M., je ne sais pas où tu vis, je ne connais pas ta situation (maritale, vie en concubinage…?) mais n’hésite pas à te tourner également vers un avocat qui pourra t’indiquer tes droits (ainsi que ceux du père de tes enfants). C’est important.
Chère M. ce que tu vis n’est pas normal et je te le dis car j’ai vécu une situation en partie similaire.
Longtemps, j’ai cru que c’était sa fatigue, que je m’y étais mal prise peut-être, que je devais être plus conciliante.
Car il y avait aussi de bons moments bien sûr, des mots d’amour quand j’étais sur le point de craquer.
Et puis, il me glissait tout le temps par ci par là que j’étais faible, comment imaginer que je pouvais être assez forte pour y arriver sans lui, sans famille, avec 2 enfants à charge? Il avait surement raison, lui.
Ce que je peux te dire est que l’amour n’est pas ça, et que tu es surement beaucoup plus forte que tu ne le penses et, un pas après l’autre, tu peux trouver une solution à cette situation qui te rend si malheureuse.
J’ai beaucoup été aidée par cette association au début de mes démarches, à la fois d’un point de vue psycologique que légal: http://www.ellesimaginent.fr/. J’espère qu’elles pourront t’être d’aide.
Si jamais tu as envie de prendre un café, avec plaisir.
Je t’envoie beaucoup de courage
Tes mots sont bouleversants M et bien sûr c’est facile pour moi de parler mais je pense qu’il faut que tu trouves le courage de partir cette situation n’est pas possible ni pour toi ni pour tes enfants.
Je t’embrasse et te souhaite sincèrement le courage de partir au plus vite.
Nathalie
Très touchée par ce témoignage car malheureusement je connais beaucoup trop de femmes autour de moi qui subissent le même harcélement indentique. Car oui on parle beaucoup de violence physique des hommes vers les femmes et ceux qui font constamment de la violence moral, on oublie ?
Je te souhaite bon courage dans ces épreuves, cela ne doit pas être évident, mais sache que tu peux t’entourer de tes proches et te faire aider par des associations d’accompagnement. Renseigne toi, je suis certaine qu’il peut y avoir une solution pour toi et tes enfants.
C’est terrible à lire ! Il ne faut pas rester dans cette situation, évidemment c’est facile à dire… Mais comme le dit si bien Elisa, s’entourer c’est important ! Bon courage à toi soit forte, on est tous avec toi ! Bisous
Bonjour,
Je pense en te lisant à deux idées qui pourraient t’aider :
– pour bien pousser, tes enfants n’ont pas besoin d’argent, de voyages, de choses matérielles, mais de parents heureux.
– tes souffrances, le climat de violence dans lequel tes enfants grandissent actuellement sont le modèle qu’ils reçoivent pour l’avenir.
J’espère que cela contribuera à te donner le courage de te tirer de cette triste situation. Tu es déjà en chemin, d’avoir écrit ce message.
C’est déjà un grand premier pas que tu as fait en lançant cet appel, et en prenant conscience de la situation dont tu es victime, et tes enfants aussi. Tu es enceinte, il y a peut-être au sein de la maternité une assistance sociale ou un psy, parles-en leur. Parles en au moins aux sages-femme, elles seront en mesure de t’orienter. Tu as besoin d’aide et tu es en droit de la demander.
Bon courage, et force !
Il est plus facile de rester que de partir….
Pars. Pars. Sauve-toi, sauves-tes enfants.
Je suis partie, mon fils était bébé, et chaque minute qui passe je me félicite de l’avoir fait, chaque minute qui passe je me réjouis de la vie.
Quelle tristesse dans ces mots.
Tu as fais le premier pas, continue… tu vas Y ARRIVER!
La violence psychologique est une violence! Tu as besoin d’aide alors si tu n’as pas la force de demander de l’aide à ton entourage, pousse la porte d’associations près de chez toi qui te viendront en aide, il y en a partout même dans les toutes petites villes. Si tu n’as pas le courage de trouver, tu peux m’envoyer un mp! je suis dans le social mais si ce n’est pas dans ce secteur exactement j’ai les moyens de trouver l’info en fonction de ta région je t’aiderai avec plaisir!
Ne te retourne plus, personne de peut être heureux dans ton foyer!
Je t’envoie un wagon tout entier de courage
que de mots bouleversants… je n’ai pas de conseils à te donner malheureusement
si ce n’est qu ‘il faut se rappeler que l’on ne vit qu ‘une fois et qu’il n’est jamais trop tard
fais toi accompagner, conseiller, épauler,… mais fais ce qu’il faut pour te sauver la vie et celle de tes enfants
pleins de bisous
Tu peux y arriver. Tu vas y arriver. Et tu seras si fière de toi !
Je pense qu’en écrivant tout cela, tu sais ce que tu as à faire, tu as déjà fait le premier pas.
Tu sais je pense qu’il vaut mieux vivre heureux à 4 dans un joli petit deux pièces, que comme ça dans une belle maison.
Courage … fuyons !!!
Courage ma belle 😉
Mon dieu, ce calvaire je l’ai connu marié à un pervers narcissique j’ai connu les mensonges l’humiliation de façon insidieuse, l’argent dilapidé, le vol, puis les premières mains levées, je pensais que je devenais folle que j’étais la mauvaise personne. Et puis un soir ce fût de trop j’ai pris mon courage, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et j’ai entamé une procédure de divorce. Ce fameux soir après une énième dispute horrible mon coeur s’est emballé mon corps tremblait, j’étais prise de douleurs atroces dans le corps ma tête tournait j’ai cru que ce soir serait le dernier pour moi. J’ai regardé à ma droite et j’y ai vu mon bébé endormi puis à ma gauche ma fille qui dormais également. Et j’ai prié dieu de me garder, il n’était pas question que je finisse dans un cercueil ou un lit d’hôpital ou encore sous médoc car je deviendrai sans nulle doute dépressif avec tout ce que je vivais. Pour mes filles il fallait que je vive. Aujourd’hui je suis séparé de cet homme, séparé de mon bourreau et je revis je respire enfin. Courage à toi cette vie avec ces monstres peut détruire une personne, je comprends tes peurs et tes doutes quand j’ai pris ma décision j’étais mère au foyer mais pour moi c’était clair si je restais avec lui j’y laissais ma peau. Alors j’ai choisi de vivre,certes ce fût dur ça l’est encore par moment,mais je ne regrette absolument pas ma décision c’est la vie que j’ai choisi.
Je te souhaite de trouver le même courage qui m’a animé je te souhaite de te libérer de ton enfer et vivre enfin heureuse.
Bonsoir
Fuir est la seule option que vous choisirez quand vous le pourrez.
Lire isabelle nazare higin et ses articles sur la manipulation, notamment les trente critères.
Sinon voir audonia.com et le travail d accompagnement qui y est proposé. Je suis passée par là, pas avec un conjoint mais avec mes parents. Je suis disponible sur veronique.labedays@gmail.com
Un jour tout fait sens, tout devient évident, on voit clair. Vous allez y arriver. Compétente et motivée. C etait notre mantra. Ca a marché. Deux amies qui se sont sauvées. L une d un mari et moi de mes parents. Ca va aller. A bientot .
Je vous conseille également, pour en rajouter avec tout ce qui a été dit précédemment, de lire le livre « Harcèlement moral », de Marie-France Hirigoyen, pour comprendre ce qu’il vous arrive, mettre des mots sur cette violence, et pouvoir vous en sortir. Vos enfants sont votre lumière, votre boussole, vous ne devez penser qu’à ça.
Courage, vous pouvez y arriver.
Bonsoir,
De vous lire est tellement douloureux. Nous ressentons votre détresse.
Bravo pour avoir ouvert les yeux, et pour savoir que vous devez protéger vos enfants de cela.
Une assistante sociale de la maternité, du département ou vous vivez, du collége de votre ainé peut vous aidez. Il faut que vous soyez soutenu et des professionnels sont la pour vous aidez à prendre votre envol ! Vous allez y arriver ! Et vous serez tellement fière de vous!!
Bonsoir,
Quand je te lis, je pense à mon frère il était en couple avec une personne comme ton mari, elle l’a isolé, manipulé, elle contrôlait jusqu’à sa nourriture. Il était épuisé elle ne lui laissait jamais de répits, elle lui a fait croire que sans elle il ne serait pas aimé, que c’était lui qui avait un problème qu’il devait se faire soigner. Alors que mon frère était intelligent il réussissait professionnellement, il avait des amis une famille… Alors qu’elle était sans emploi, n’avait pas de relations amicales suivies… Et dans la nuit du 26 avril après une nouvelle dispute mon frère s’est suicidé, il a sauté du huitième étage. Il n’avait jamais était dépressif ou fait de tentative de suicide avant de rencontrer cette personne. Il voulait divorcer un mois avant cette nuit, il l’avait quillé, mais elle l’a harcelé pour qu’il ne la quitte pas. J’ai perdu mon petit frère, tu as des enfants, pour eux et pour toi quitte ton mari et vit soit heureuse ne te laisse pas détruire. La vie est belle je suis sur que tu es beaucoup plus entouré que tu ne le crois, parles en et tu verras tu revivras. Tu es forte, c’est ton mari qui a un problème ne te laisse pas détruire.
Bonjour,
Je suis une enfant qui a grandit dans un milieu violent. Partez. Tournez vous vers des professionnels, assistante sociale notamment et prévoyez le départ. Cette violence fait des ravages, tenaces. Pour vos enfants, montrez leur que vous avez eu le courage de partir. Que vous avez eu le courage de choisir la vie. Montrez leur un modèle positif. Ce sera dur mais vous y gagnerez. A tout point de vue. Ensemble, seuls, sans argent, nous étions plus sereins, nous avons retrouvé peu à peu le sommeil, les nuits tranquilles, la vie qui avance. Et pas cette misère physique et négative, qui bouffe tout. Alors oui c’est dur et je sais de quoi je parle. Mais y gagnerez tellement et sauverez vos enfants.
Courage.
Bonjour,
je te comprend, j’ai vécu à peu près la même chose que toi et à ma grande surprise je suis plus forte que ce que je pensais. Tu as le droit au bonheur, tes enfants ont le droit au bonheur. Ils ne pourront pas être heureux si toi même tu ne l’es pas. J’ai fuis la violence morale et j’ai été accueillie par ma famille. Appelle le 3919, ils m’ont été d’un grand soutien. Une fois partie tu vas voir tu vas REVIVRE. Ne plus avoir peur, ne plus stréssé…c’est un droit. TU MERITE LE BONHEUR. Courage, parles en à une personne de confiance (même si tu ne l’as pas vu depuis longtemps) et la machine va se lancer.
Je suis partie le 24 août 2014, je n’ai JAMAIS regrété, depuis je me sens capable de soulever des montagnes!
Il est difficile sans être passée par là de te donner des conseils. Ce que je sais en revanche c’est que si tu es consciente de l’anormalité de la situation c’est que tu es plus forte que tu ne le crois. Il ne t’a pas « retourné » le cerveau, tu es consciente et capable. La décision mûrit en toi. Rien ne sera facile, dire, faire, organiser demandent courage et temps. Mais si tu ne le fais pas pour toi fais le pour ton fils . Peut être qu’agir pour lui te donnera la force qui te manque. Va voir une association CIDF qui peut te donner des infos juridiques et pratiques pour organiser ton départ, dans un mois ou un an, mais tu le feras …
<M. C'est un pervers narcissique, c'est une attitude typique : d'abord il te couvre d'éloges pour t'appâter. Et puis quand il a la main mise sur toi, il t'éloigne de tes proches, te rappelle que tu dépend de lui, que tu n'es rien sans lui. Il passe son temps à te déprécier, te dire à quel point tu es inutile et insignifiante. Sors-toi de là, tu as forcément un ami ou un parent qui t'aiderait en comprenant ce que tu vis !
La réponse d’Elisa est parfaite. Il ne faut pas rester dans cette situation, pour vous, et pour vos enfants. Ils vous remercieront plus tard. lls doivent terriblement souffrir de cette situation et de vous voir souffrir mais rester, ils ne comprendront pas. Il faut trouver les personnes compétentes qui vous aideront, qui vous donneront les clés pour changer de vie, étape par étape et enfin avoir la vie que vous méritez, vous et vos enfants.
Je vois que tu as commencé à noter dans un cahier les phrases inutiles et assassines… C’est le premier pas de la rébellion. Malheureusement, on se retrouve pendant des années aussi prisonnière qu’une mouche collée à un ruban ignoble, anesthésiée ou anéantie. La simple idée de noter le chapelet de petites horreurs ne vient pas.
C’est bien souvent l’arrivée d’un enfant qui nous décide. Nous pouvons tout subir, pendant des années jusqu’à la fin de notre vie parfois. Il faut un courage hors du commun pour échapper à un harceleur moral ou à un homme qui frappe. Sa mécanique d’isolement et d’avilissement est tellement bien huilée qu’elle peut dissoudre tout ce qui a été beau en nous en très peu de temps. Inutile que je te lise ma propre liste de phrases ni d’actes odieux subis, le copié collé avec la tienne me ferait sourire.
Oui, aujourd’hui, j’en souris après en avoir crevé de solitude et de dégoût de lui, de moi. Quand j’ai du accoucher seule parce que monsieur préférait être ailleurs et gérer des choses inutiles, le couperet est tombé. Il m’a fallu pourtant patienter deux ans, retrouver du travail, une voiture, mais ma décision était prise ce fameux jour. Et le couperet est tombé. Alors je suis partie, sans un meuble, avec mes enfants. De ce jour, je me suis contre fichue de tout ce qui était matériel, des plats de pâtes parce que j’avais de nouveau des gens qui venaient les partager avec moi. J’étais libre… Libre de penser, de parler sans être humiliée, de ne plus être à ses ordres et contre ordres. Ce furent les plus belles années de ma vie.
Je sens que tu vas avoir cette force toi aussi. Inutile que je descende ton mari en flammes, pas envie de perdre mon temps. C’est à toi que j’ai envie de consacrer ses quelques lignes, pour que tu y lises que tu es belle, unique. La personne la plus importante dans ta vie, c’est toi-même. Pense au jour où le couperet va tomber. Tu vas devoir braver tes difficultés, escalader tes montagnes, mais si tu savais comme c’est beau derrière… Tu vas réussir.
Bien à toi. Stéphanie
Ce soir, je tiens aussi à remercier Elisa pour cette page de parole qu’elle nous offre et à laquelle je prends part pour la première fois. Ma belle, je fais tourner ton blog auprès de mes proches depuis un an. Tous sont touchés, du poilu testostéroné à la vraie fille ! Tu ES ma bulle. Mille pensées pour toi.
Tout d’abord je voulais te faire de gros câlins virtuels… Essaie de mener à bien cette grossesse et d’accueillir aussi chaleureusement que tu peux ce bébé. Chéris tes enfants et envisage de te libérer peu à peu de lui et d’envisager ta vie avec tes enfants et sans lui. Bien sûr que cela ne sera pas facile mais tu seras LIBRE. Te faire aider serait vraiment primordial déjà pour comprendre pourquoi tu supportes cela.
J’espère que tu pourras trouver la force de vivre tes propres choix, dans tous les cas tu es courageuse…
Affectueusement
Chère M j’ai croisé moi aussi la route d’un pervers narcissique, charmant aux yeux de tous et immonde avec moi… Pour toi mais aussi pour tes enfants il faut que tu trouves le courage de partir et de recommander une vie plus douce et plus sereine. Je te souhaite beaucoup de courage et d’amour
Bonjour,
C’est pas facile à lire mais ça n’a pas du être facile à écrire. J’ai vécu une situation plus ou moins similaire, et j’ai été accompagnée par le CIDFF (il y a un cidff dans chaque région) Alors je te le conseille. On peut rester anonyme si on le souhaite, mais en tout cas leur équipe m’a soutenue, jusqu’à ce que je me sente prête à partir avec mon fils.
Je sais que c’est difficile, mais il faut que tu penses à toi. Ton bonheur va de paire avec celui de tes enfants.
Beaucoup de courage
Il te faut choisir et renoncer à qq chose au moment où tu le feras.
Mais sache qu’on n’est jamais enfermé, les barrières nous les mettons nous-mêmes.
C’est su dur de lire ces mots.
Courage M, pour vos enfants il faut partir. Oui ce sera dur, mais je suis sure que vous avez la force au fond de vous.
Elisa, j’espere que vous pourrez nous donner des nouvelles de M.
Merci pour ces témoignages. ❤️
Mon père a fait vivre ce calvaire à ma mère pendant des années. Cette domination et cette obsession de l’argent revenaient sans cesse. Je l’admire d’avoir réussi à se sortir de ce piège, c’est loin d’être facile. Comme toi j’ai senti que les autres ne percevaient pas le degré de méchanceté de mon père car il se faisait au contraire passer pour une victime. Ma mère n’osait pas se plaindre alors que lui le faisait constamment. Il faut continuer à parler comme tu viens de commencer à la faire. Fais toi entendre et reprends contact avec les tiens. Je suis de tout cœur avec toi.
J’ai mis 20 ans pour arriver à partir
26 ans après je pleure encore au souvenir des jours terribles ; isolée je l’ai été et personne n’est revenu à moi ; il a si bien dire combien je ne valais rien
Pars vite car plus vite tu te reconstruiras ailleurs plus tu retrouveras confiance en toi et en la vie
Ne reste pas sous son emprise ; montre que tu es forte ; retrouve ceux dont il t’a privés pour que tu sois sous sa coupe.
Le plur est de prendre la décision ; une fois qu’elle est prise ça va déjà mieux.