Une semaine à l’île de Ré…et les jours qui guérissent tout

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Je suis partie à l’île de Ré, le coeur serré et le corps en vrac, dans l’impossibilité  de savoir à quoi pourrait ressembler ce temps là bas.

J’ai cru même, l’espace d’une journée, que je n’y arriverai pas.

Et puis la douceur de vivre m’a rattrapée. J’ai tout adoré dans ce village de Saint Clément des Baleines: le fait d’ y être hors saison, dans une vie au ralenti, l’air si différent, la couleur des matins, les champs remplis de coquelicots et la main de ma toute petite qui n’a pas quitté la mienne.

On a pris soin de nous à grands renforts de chocolats chauds et de siestes sur le canapé.

On s’est baladées sans avoir d’idée, on a observé les escargots et pique niqué après le marché.

J’ai fait les même nuits qu’une enfant de 5 ans, j’ai découvert tout l’intérêt de ramasser des cailloux, j’ai commencé un herbier.

J’ai pleuré, parfois lorsqu’elle dormait déjà… mais j’ai beaucoup ri aussi.

J’ai respiré l’odeur de son cou, mangé ses joues et écouté ses je t’aime.

J’ai marché doucement comme elle et je me suis nourrie de la douceur de son enfance.

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Immanquablement j’ai commencé à aller mieux.

Les balades se sont faites un peu plus longues et j’ai même pu cuisiner.

Je me suis surprise à penser qu’ici tout était merveilleux.

Je me suis rendue compte que ma peine était plus douce.

Et lorsqu’il a fallu rentrer j’ai su que je ne ferai qu’aller mieux.

Merci mon petit bout de zan pour ta chaleur et la douceur de ta joue, merci pour les rires et l’émerveillement de ton enfance.

Comme tu le dis « c’était si bien l’île de Ré ».

Merci pour vos mots,

Je vous embrasse

Elisa

 

Vous aviez été nombreux à me demander tous les détails, sur Instagram, lors de notre séjour nous avons logé dans cette très belle maison blanche au coeur de Saint Clément. Une nouvelle adresse à épingler dans vos tablettes.

 

18 Comments

  1. Ne rien ajouter cela ne sert à rien sinon que je t’embrasse du plus profond, ta maman

  2. Tout est complètement sublime: les mots comme les photos. Je me permets de t’embrasser

  3. J’ai toujours été extrêmement touchée par la sensibilité de tes photos, mais cette série fait partie des plus belles

  4. On sent dans chacun de tes clichés, ta sensibilité. Merci pour ça.

  5. Je ne vais pas être très originale, mais cette série est à tomber!

  6. Que c’est beau, je reconnais partout dans tes photos mon île adorée

  7. Magnifique… Tes mots et tes photos sont d’une telle poésie !
    J’imagine à quel point ce séjour vous a fait du bien…
    Se nourrir de la douceur de l’enfance peut soigner bien des maux… <3

  8. Tes photos sont belles et douces.
    J’espère que tout doucement, tu vas mieux.

  9. Bonjour ELisa! Je ne commente pas souvent ton blog mais j’ai un réel plaisir à te lire et à regarder tes jolies photos, peut-être aussi parce que j’ai une fille du même âge que Mia. Mais je ne pouvais pas passer à côté de cet article sans te laisser un petit message. Je crois que c’est l’un de tes articles qui m’a le plus touché et je me surprends à avoir les yeux mouillés en t’écrivant ces quelques mots. J’espère que les mauvais jours s’estomperont doucement mais sûrement. Et merci encore de partager tous ces temps d’amour avec nous.

  10. Bonsoir Elisa,
    Un très joli post qui me ramène quelques mois en arrière…c’est dur de s’ouvrir au beau, au simple, lorsque l’on vacille dans le chagrin. Les voyages, si on le peut, valent toutes les médecines.
    Je t’embrasse.

  11. La douceur des enfants, leur optimisme, leur naturel déconcertant sont un réel remède pour les peines, les maux en tout genre d’ailleurs. Une dose de bien-être, de lenteur, l’émerveillement des petites choses. Ce sont eux qui nous apprennent à voir le monde autrement, à panser les blessures – doucement.

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