Chère Elisa #16

In Humeurs
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39 Comments

  1. Je suis également dans ces questionnements. J’ai un mi temps salarié et une activité de photographe indépendante. C’est un bon compromis mais mon emploi salarié me pèse de plus en plus… Je cherche une solution pour m’épanouir professionnellement et être aupres de mes enfants… Bonne chance à toi pour ce dilemme..

  2. Enceinte de jumeaux pour la fin d’année la question du « je fais quoi apres le congé maternité » s’est posee encore et toujours. Financièrement 2 enfants à faire garder c’est pas pareil, puis il faut trouver la crèche qui a 2 places! Puis mon salaire couvrait tout pile le budget creche… Bref, j’étais dans un gros dilemme jusqu’à ce que ma boîte annonce la fin de mon contrat… J’ai pris ça si bien, je vais pouvoir rester quelques années avec mes petits et les élever comme je l’entends ! J’avais si peur de louper leurs plus grands moments…
    Alors j’aurai envie de te dire fonce ! Occupe toi de cette jolie poupée et tkt pas, le monde du travail est pourri certes, mais 40 ans / 2 enfants c’est faisable pour retrouver un poste plus tard ! Ou pourquoi pas prendre un virage professionnel à l’issue de la situation ? La vie est courte… Courage !

  3. Sophie,
    Apparemment, le temps presse et il te fait rapidement prendre une décision.
    Tu dois peser le pour et le contre.
    Quand j’ai de telles décisions à prendre, je fais un simple tableau où je liste les pour et les contre. Un brainstorming. Cela me permet en général de choisir raisonnablement.
    Nous avons opté pour des nounous qui se sont occupées correctement de nos 2 fils, même si elles n’étaient pas idéales. Ils n’ont passé que 2 ans chez elles car ils ont été scolarisés à 2 ans et 4 mois. J’ai mon mercredi alors ça ne fait que 4 jours de garde. Le reste du temps je m’en occupe du mieux que je peux.
    Nous ne pouvons pas nous permettre de nous passer de nos 2 salaires à temps plein car nous préférons ne pas trop nous « serrer la ceinture » et ainsi profiter à fond de nos moments à 4 sans se soucier des fins de mois.
    Essaie de trouver un annuaire des assistantes maternelles de ta ville et contacte les pour trouver ta perle rare ou sinon une personne digne de confiance.
    Je te souhaite le meilleur.

    Sarah

  4. Chère Sophie,

    c’est un vrai dilemme pour toutes les mamans. On voudrait pouvoir réunir toutes nos aspirations et l’arrivée d’un enfant est déjà en soi un tel chamboulement, remettant en question tout ce qui nous semblait acquis.

    Peut-être y-a-t-il une voie médiane ? Est-il possible de négocier un 4/5ème de temps ? J’espère que tu trouveras la solution qui vous convient le mieux et te permette de t’épanouir pour voir grandir ta fille sereinement. Je vous souhaite un bel été ensemble.

  5. Bonsoir Sophie, pas évident de savoir si notre choix sera le bon! Mais « bon » pour qui? Bon pour nous et notre culpabilité ou bon pour l’épanouissement de notre enfant??…
    J’ai repris mon travail (que je n’aimais pas particulièrement …) assez rapidement après la naissance de ma première fille. Je ne soupçonnais pas tout cet amour qu’une mère peut ressentir pour son enfant, et lorsque, encore enceinte, mon employeur m’a demandée ce que je comptais faire après la naissance, pour moi retourner travailler était une évidence… et j’étais jeune et sûrement naïve… A ces seulement 2 mois et demi, je l’ai déposée chez sa nounou… Cela a été une telle épreuve que j’ai mis plus d’un an à m’y habituer et à ravaler mes larmes dans la voiture… La voir si heureuse de retrouver sa nounou si adorée m’a permis de continuer, même si chaque matin je rêvais de passer tout droit, de ne pas m’arrêter devant la porte de la nounou et de « m’enfuir » avec mon bébé qui grandissait avec une « inconnue »…
    Lorsque j’ai eu ma deuxième fille, ça a été une évidence… je ne voulais pas en perdre une miette. Je ne voulais pas lui imposer,à elle aussi, notre rytme de vie de folie (6h-18h chez la nounou). La décision a été très facile à prendre. J’ai pris un congé parental. Mon conjoint en a été très soulagé aussi. Cela a été très dur pour lui aussi. Même s’il l’a vécue très différemment de moi. Financièrement, c’est un équilibre à trouver, la nounou nous coûtait très cher, et la moitié de ma paie y passait alors avec 2enfants, le calcul est vite fait!! Ma chef de service m’a encouragée à prendre ce congé. Elle m’a dit, avec son expérience de mère, qu’ on ne regrette jamais de s’arrêter de travailler pour ses enfants, en revanche on regrette d’avoir perdu toutes ces années qu’on ne rattrape malheureusement jamais… Quant à mon entourage, les avis sont très partagés. On me dit que mon bébé ne s’ouvrira pas au monde, que je vais créer une relation trop exclusive, qu’elle sera peureuse; que moi je perdrais toute relation sociale, que je serais isolée, que je vais m’ennuyer, que finalement je suis une fainéante qui ne veux pas travailler… Bref des vertes et des pas mûres… Et bien à toutes ces personnes je dis « merde », je suis plus qu’heureuse et j’aimerais bien m’ennuyer de temps en temps!! Quant à ma fille, elle aura deux ans cet été, elle est tout aussi épanouie que ma 1ère, et même plus sociable…
    Tous les matins en me levant je suis heureuse d’avoir pris cette décision, je rattrape même le temps « perdu » avec ma première de 4 ans et demi qui ne va pas à l’école l’après midi. Je ne regrette pas ces années « nounous ». J’aurais juste voulu avoir un mi-temps qui m’aurai permis d’être un peu plus avec elle. Et je sais que lorsque je devrais reprendre mon travail ce ne sera qu’à cette condition…
    Je ne sais pas si mon témoignage pourra t’aider. En tout cas, j’ai appris qu’être mère c’est aussi accepter de vivre avec une part de culpabilité, car on ne sait vraiment jamais si nos décisions sont les meilleures pour notre famille. Je pense qu’il faut faire au mieux, en prenant en compte l’épanouissement de tous, sans oublier le nôtre, pilier de la famille! Bonne soirée!

    • Mathilde c’est ma vie que vous venez de décrire . Et j’ai eu le droit aux mêmes commentaires désagréables… Ma première va avoir 7 ans et j’ai tellement mal vécu de la laisser chaque matins, je n’ai pas vu ses premiers pas mais sa nourrice oui… J’étais même un peu jalouse de sa « dida ». Pour ma deuxième qui va avoir 2 ans cet automne il était hors de question que je refasse ce schéma j’ai préféré cesser mon activité de salarié et m’occuper d’elle à plein-temps. Et au final me mettre à mon compte dans la foulée. Et là enceinte d’une petite troisième je vais continuer sur ma lancée, j’aime ce mode de vie et mes filles aussi. Je vous souhaite de jolis moments et Sophie je vous souhaite de pouvoir trouver le mode de vie qui vous conviendra dans tous les cas elle sera plus qu’aimée cette poupée.

  6. A vouloir négocier un 4/5ème, on m’a fait sortir de l’entreprise par des moyens peu orthodoxes Daphné @Be Frenchie. Malheureusement il faut se préparer au pire pour simplement avoir un peu de confort pour sa famille … (et bien sûr moins de salaire, car non un 4/5ème ne sont pas des vacances comme pensent certains hommes)

    • Je suis désolée pour toi Floes, j’ose espérer que toutes les entreprises ne sont pas ainsi. Et pour certains hommes qui pensent qu’être avec nos enfants est un nouveau genre de vacances, ils n’ont qu’à tenter ;-). Décidément, pas facile de tout concilier au quotidien ( dit celle qui termine un projet à minuit passé pour consacrer du temps aux enfants dans la journée ).

  7. Bonjour Sophie, j’ai 32 ans et j’attends mon deuxième enfant. J’avais un métier plutôt valorisant et bien payé, j’ai d’abord démissionné pour suivre mon amoureux dans une nouvelle ville. J’ai eu la chance de trouver un super contrat en free-lance, et puis, je suis tombée enceinte de notre premier enfant. C’était notre choix, et nous avons décidé dans la foulée de nous installer à la campagne. Alors que je devais reprendre le travail (principalement depuis la maison, ce qui me permettait d’allaiter) et que mon conjoint s’était mis à mi-temps pour s’occuper de notre fille, mon client m’a plantée 10jours avant la reprise…De notre campagne, compliqué de retrouver un boulot équivalent, et surtout, avec mon bébé de 3 mois, même en travaillant à la maison, je ne me sentais pas du tout prête à passer mes journées sans être dispo pour elle. Je suis restée avec ma fille un an sans travailler, en la faisant garder un peu car toutes les journées en tête à tête avec bébé, à la maison, dans une campagne où je n’avais pas encore de vie sociale était assez dur parfois. Ma fille a maintenant deux ans. J’ai repris une activité à temps partiel, entre free-lance et reconversion. Je vais m’arrêter de nouveau à la naissance de notre second enfant. Financièrement, c’est beaucoup moins confortable, en terme d’épanouissement intellectuel, de reconnaissance sociale, ce n’est pas toujours facile à vivre. Et pourtant aujourd’hui, je ne pourrais pas concevoir de partir toute la journée et ne voir mes enfants que le soir et les week-end. Il faut trouver l’équilibre, car que l’on travaille ou non, on ressent sans doute un petit manque de l’autre vie, l’essentiel et de se sentir bien dans les choix que l’on fait et les concessions que cela implique. Bon courage pour la suite chez toi.

  8. J ai été confronté à ce choix il y a deux ans à la naissance de ma deuxième fille , je n’ avais pas prévu de prendre un congé parental mais une fois ma petite poupée arrivée je ne pouvais me résoudre à la laisser si tot .
    Avec mon mari on a repensé tout notre budget et la manière dont on dépenser notre argent , et on a réussi à s’ en sortir financièrement mais on a du faire des croix sur pas mal de choses mais pas si importantes au final .
    J ai pu resté 2 ans en congé parental profité de mon bébé et de ma grande et j’ai adoré cette paranthèse dans ma vie .
    Je ne pourrais pas être toute ma vie mère au foyer mais avoir eu la chance de voir mon nouveau née devenir une petite fille a été pour moi une joie immense .
    Je reprend le travail en septembre ( a 80% ce qui me fera une journée de congé en plus par semaine et avec le complément de la caf je ne perd rien niveau revenu ) et suis contente de retrouver une vie sociale et professionnelle et je ne culpabilise pas de laisser mon grand bébé à la crèche elle y va depuis quelques mois quelques heures par semaine et elle adore !
    Il n’y a que toi et ton mari qui pouvait prendre cette décision mais ne culpabilise pas quelque sois votre décision à partir du moment où vous vous sentez bien votre bébé le sera aussi .

  9. Sophie,
    Je comprends bien ce questionnement, de mon côté j’ai la chance d’être avec un homme qui gagne suffisamment de sous pour nous permettre de vivre tout les trois, et qui en plus partage l’idée qu’un bébé / bambin est au mieux lorsqu’il est près de sa mère dans les premiers temps de sa vie. Je ne reprendrai le travail que pour les 1an de mon bébé, et je reprendrai à 50%.
    Comme toi j’allais au travail à reculons avant ma grossesse, je suis donc doublement heureuse d’y passer moins de temps.
    Je ne sais pas jusqu’où j’aurais pu aller pour me permettre de ne pas re-travailler, en tout cas pas à temps complet.. revendre la maison pour prendre une location moins chère? Est-ce que j’aurais osé? Et pourtant je pense qu’il ne faut pas avoir à regretter plus tard d’avoir manqué des choses avec ses enfants (ou ailleurs). Avez-vous la possibilité de changer un peu de mode de vie pour vous permettre de vivre avec moins d’argent? Aller vivre un peu plus loin de la ville par exemple?
    J’y pensais encore hier: une des choses merveilleuses avec l’arrivée d’un enfant, c’est qu’il vous pousse et vous permet de faire le point sur ce que vous désirez vraiment. Je crois qu’il faut savoir profiter de ça pour avancer dans la direction qui nous semble être la bonne.
    Sais-tu qu’un des premiers regrets exprimé par les personnes en fin de vie est d’avoir passé trop de temps à travailler?
    Une amie dirait: les gens avant les choses.
    Je suis consciente que c’est facile à dire, encore plus pour moi qui ai cette possibilité de diminuer mon temps de travail sans que ça n’impacte notre qualité de vie.
    Ma psy dirait aussi que la question de vouloir passer du temps avec son enfant, et celle de ne pas avoir envie de s’investir dans son travail sont deux questions différentes qu’il convient de traiter séparément. (Pour ma part je suis encore emmêlée là-dessus! 🙂
    Bef, je te souhaite de trouver une réponse, et quelle qu’elle soit surtout la sérénité.

  10. Bonsoir,

    votre témoignage amène à plusieurs questions sur notre société actuelle : avons-nous vraiment le choix de notre vie ? Mère au foyer est-elle un choix au vu de notre société ? Sommes nous obligés de choisir entre notre vie familiale et professionnelle ?

    Mes parents se sont donnés corps et âmes à leur travail , mon père faisait les 3/8 et ma mère avait des horaires de bureau du lundi au vendredi. Le week end se résumait à faire les courses et le ménage (grasses mat’ et siestes pour mon père KO par ses semaines)
    L’usine où mon père bossait a fermé et ma mère a pété un câble à son travail due à la pression… heureusement la retraite était là ou du moins pas très loin.
    J’ai reproduis le schéma familial : je me suis donnée à fond et l’entreprise où j’étais a fermé lorsque j’étais à 3 mois de grossesse. Je me suis retrouvée sans emploi enceinte avec un gros point d’interrogation sur le futur.
    Moi hyperactive ça a été dur au début. J’ai appris à ralentir le rythme et j’ai finalement aimé ça.
    Nous n’avons pas eu de places en crèche et impossible pour nous de laisser notre fille à une inconnue. Nous avons pris la décision que je sois une maman « à plein temps  » donc sans revenu à part les 180€ de la PAJE! Vivre avec un salaire c’est quasi impossible au jour d’aujourd’hui… surtout quand votre conjoint gagne un petit peu au dessus du barème pour toucher des aides …
    C’est donc très dur financièrement mais pour le moment je ne regrette pas ce choix !
    Je fais quelques contrats pour arrondir les fins de mois. Du coup, en ce moment, je garde ma fille la semaine et le week end je travaille dans un commerce. Je m’investis encore à fond mais ma priorité est clairement devenue ma fille.
    Je n’aurais jamais cru être comblée par ma vie de maman moi qui, je vous l’avoue, avait une mauvaise image des mères au foyer. Je parle de mère au foyer et pas de père au foyer car c’est encore rare au vu des différences de salaire …
    Enfin bref il est 1H du matin donc excusez moi pour les fautes ou du ni queue ni tête de mes propos mais je voulais néanmoins partager avec vous mon vécu.
    Le futur pour nous est encore en questionnement car j’ai besoin de mon indépendance financière et de cotiser pour la retraite ! Mais je ne sais pas encore très bien ce que j’ai envie de faire…

    Conclusion : L’arrivée d’un bébé est un vrai bouleversement ! On remet toute sa vie en question , que ce soit le passé, le présent et surtout le futur

    Beaucoup de courage pour votre réflexion et votre décision.

    x LiLi Confetti x

  11. Bonjour Sophie, je comprends ton dilemme. La majorité des femmes passe par là. Il est vrai que vivant dans une société très machiste, la question de la maman au foyer se pose de moins en moins. Pour ma part, j’ai 2 enfants. Ils ont tous les 2 étaient en crèche et je ne regrette rien. C’est sûr qu’au début c’est dur de les laisser pour retourner au travail. On doit rechanger de rythme après être restée plusieurs mois à la maison totalement fusionnel avec son bébé. Cependant, les filles de la crèche où mes enfants sont allés (et mon dernier y est encore), sont formidables. Elles notent sur un cahier les moments importants des enfants, elles prennent des photos et des vidéos pour nous montrer les nouveautés, ce qu’ils ont découverts… Elles s’occupent bien des enfants, j’ai confiance en elles et suis rassurée pour le développement de mes enfants. Je sais que je ne vois pas tout, que je ne sais pas tout sur mes enfants, mais ce qui compte le plus pour moi c’est qu’ils soient heureux et épanouis.
    Réfléchies bien à ce que tu veux faire dans ta vie, prends le temps de le faire. Ce sera forcément le meilleur choix pour toi et ta famille. Tu peux peut-être prendre un congé parental de quelques mois ou plus, certes le revenu est bas, mais il n’est que provisoire (je sais bien que les entreprises n’aiment pas toujours, mais elles ne peuvent pas refuser. C’est plus à toi de voir si tu assumeras un retour au boulot plus tard que prévu, car il faut refaire sa place et ça peut-être un peu long.
    Bon courage à toi.

  12. Sophie,

    Je ne vais pas parler de moi…..mais quand, je te lis….la réponse est évidente et tu la connais au fond de ton cœur, tu ne pourra pas faire marche arrière avec les petits…..accueille cette décision avec bienveillance. Pose toi, ferme les yeux et pense à eux……

  13. Tous les matins en me réveillant je le dis : une journée de plus dans cette affreuse entreprise, une journée de plus ou je vais être mise sous pression, une journée de plus ou je ne verrai que très peu ma fille de 18 mois. J’ai moi aussi l’impression de louper tous ces moments, toutes ces évolutions de ma fille. Je rêve de tout plaquer et tout recommencer niveau boulot. Mais j’ai galère pour trouver ce boulot et démissionner sans rien derrière ne serait pas du tout raisonnable. Et puis je sais qu’être maman au foyer n’est pas fait pour moi. Ce qui me réjouit c’est quand je vois à quel point mon Augustine est heureuse à la crèche ! Elle n’a jamais pleure le matin, elle s’y épanoui et grandi à une vitesse folle. Son sourire me motive mais comme toi, Sophie, je m’interroge tous les jours et me demande où je vais…

  14. Bonjour,
    J’ai eu cette impression pour mon fils aîné. Une situation compliqué, un papa souvent absent pour raisons professionnelles, un travail à temps plein. J’avais quand même la chance d’avoir une super nounou, qui plus est très souple sur les horaires, et un petite garçon heureux et souriant.
    Mais quand nous avons décidé d’avoir un deuxième enfant il était hors de question de recommencer. dès ma grossesse il était prévu que je prenne un congé parental à temps plein et longtemps. J’avais besoin de rester avec mon bébé, d’être là, de garder la fusion pour qu’elle se défasse naturellement. Ma fille a aujourd’hui quasi exactement le même âge que Mia (ici très jolie demoiselle avec ses bouclettes et ses yeux noirs!). Je ne regrette rien! Ni les vacances que nous n’avons pas eu, ni le changement d’alimentation, de sorties, ect. J’ai découvert et j’ai eu le temps de changer nos habitudes et nous en garderons un bon nombre. En revanche, aujourd’hui je n’ai plus ce besoin. Un autre est venu: j’ai besoin de travailler, de faire ce quelquechose rien que pour moi, de se séparer pour mieux se retrouver, et d’augmenter nos revenus pour partir en vacances en famille, faire des sorties et avoir de la souplesse niveau budget.
    Chaque boulversement apporte ses questions et il faut se dire que les réponses ne sont pas radicales et pour des siècles.
    Un congé parental à temps partiel pendant un an ou deux? Un congé parental à temps plein en faisant quelques sacrifices financiers, mais juste 6 mois (ce qui amène souvent vers les 9 mois de l’enfant avec les autres cumulés)? C’est flexible. Il faut réfléchir à toutes ces propositions car il n’y en a pas que 2

  15. Je n’ai pas été complète dans mon « témoignage ». Je voulais te dire Sophie, que, pour moi, chaque chose a son temps. Si l’on veut que les choses soient bien faies il faut prendre le temps de bien les faire. Fonder une famille et permettre à nos enfants de grandir sereinement n’est pas une chose évidente, et je savais qu’en travaillant je ne pouvais pas être entièrement disponible, même si parfois, de voir d’autres femmes travailler me donnent envie; je sais que ce n’est que parti remise pour moi. Que une fois mes filles plus grandes moi aussi je pourrais me consacrer à ma vie professionnelle. Le monde du travail évolue très vite. Même si mon avenir est plus qu’incertain, et que certaines nuits j’en perd le sommeil, je sais que j’ai bien fait de rester avec elle. En attendant ma priorité ce sont elles et rien d’autres. De nos jours il est bien difficile de tout concilier et au lieu d’être un peu au travail et un peu à la maison, j’ai décidé de n’être que à la maison et d’être entièrement disponible pour mes enfants, car je sais d’expérience que ce sont des choses que l’on regrette. Et que je n’ai pas envie d’avoir de regrets. La vie est courte et les enfants grandissent bien trop vite…
    La décision t’appartient. Mais l’on sent bien que au fond de toi elle est déjà prise!

  16. Dès le test de grossesse, je savais que le congé maternité serait le début d’une nouvelle vie. Fini le travail !
    la reconnaissance sociale, le salaire, ça en devient très accessoire.
    Mais c’est la porte ouverte aux regards médusés, aux curieux qui se tracassent de nos conditions de vie.
    Hier c’était swimming pool party dans le jardin d’une des petites filles de l’école mais même à 5 ans, notre fille nous a dit que c’est bête d’avoir une piscine mais d’être à la garderie du matin, à la cantine et à la garderie du soir, que nous nous allons où on veut entre midi et deux, le soir. On préfère partager du temps que du matériel.

  17. Chère Sophie,
    J’ai l’impression de lire ce que j’aurai pu écrire à la rentrée scolaire.. Mon bébé est née en juillet, en octobre il était déjà tant de la confier. Elle était si petite.. J’en étais malade, littéralement malade.
    Mon compagnon était compréhensif et m’a encouragé à faire ce que je sentais le mieux. J’ai 24 ans, jeune diplômée qui enchaînait les missions d’intérim, clairement ma carrière ne m’emballe pas. Je me suis dis que c’était un signe. Je me suis écoutée. J’ai adoré. Les journées sont parfois longues, difficiles à gérer parfois mais tellement rempli d’amour, de découvertes et de premières fois. Je le voyais mon bébé n’étais pas prêt pour être gardé elle avait besoin d’être rassurée. Ma fille est un bébé qui sourit sans arrêt peut être pour nous montrer à quel poinr elle est bien dans sa vie, j’avais terriblement peur de briser cet équilibre. Un jour elle a eu 8 jolis mois, nous étions au parc et elle a criée pour interpellé des enfants qui jouaient. Je me suis sentie égoïste, comme si de l’avoir avec moi l’a privait de voir d’autres enfants. Là aussi je me suis écoutée et nous avons commencé une garde (chez mamie) un jour par semaine. Mamie est géniale elle fait des gateaux, il y a des animaux, des petits voisins encore bébés et bcp d’amour . Aujourd’hui bébé va avoir 11 mois et nous sommes à 3-4j/semaine. Elle s’éclate, crie, ris, chante, parle et progresse à une vitesse folle.
    Sophie, écoute toi et écoute ton coeur,
    La solution apparaîtra comme une évidence. Noémie

  18. Le temps file entre nos doigts… nous mettons un enfant au monde et un beau matin il faut l inscrire à l’école. … je pense qu il faut surtt s’écouter. Si le travail est un besoin pour son épanouissement personnel , il faut foncer… si être avec ses enfants est une priorité, go ! Oui je sais l’argent….. mais au final on s’arrange tjs… j’ai eu 3 enfants et nous n’avions qu un petit salaire et nous n’étions pas malheureux…. aujourd’hui je suis à la tête d une famille recomposée et j’ai eu un petit 4 ème. .. aujourd’hui je mesure l’importance de la place du père et son implication. . ( ce qui n’était pas le cas ds mon ancienne vie). Aujourd’hui je me consacre à mes enfants tout en commençant juste à trouver du temps pour moi… qd au travail, on verra plus tard. …

  19. La nature fait bien les choses! Comme maman, on n’a qu’une envie: de rester avec son bébé pour le pouponner. Mais les conditions de vie et de travail et surtout le regard de la société ne facilitent franchement pas les choses, tout est fait pour culpabiliser peu importe la décision que tu prends.

    Je pense que le plus important est de ne pas culpabiliser quelque soit ta décision. Ta décision sera adaptée à votre vie de famille et à ta vie professionnelle. Les autres vont toujours avoir qc à dire quoi que tu fasses, alors tu t’en fiches. C’est ta vie, pas celle des autres!!!

    Bonne continuation 🙂

  20. Ces interrogations, ces inquiétudes, je pense que beaucoup de mamans les ont ou les ont eu. Mais il n’y a pas une seule réponse, une seule solution, nous sommes toutes si différentes ! Pour ma part, à la naissance de ma fille aînée, j’ai pris un congé parental de 6 mois. Ma mère nous a aidé financièrement sur cette période, disant qu’il s’agissait d’un cadeau à sa petite-fille, lui offrir sa maman un peu plus longtemps 🙂 Et puis mon conjoint a eu une opportunité de travail dans le sud (nous sommes dans le Nord) et nous sommes partis. Ne trouvant pas de travail là-bas, je me suis occupée de ma fille jusqu’à ses 18 mois, avant que nous ne repartions en Picardie où un travail m’était proposé. Je n’ai pas très bien vécu cette période. Je ne connaissais personne, mon conjoint travaillait beaucoup et toute ma vie tournait autour de ma fille. Très clairement ça ne me convenait pas. Je ne profitait plus de ces moments, je devenais dure et amère. Quand j’ai repris le travail, ma fille est allée à la crèche et je me suis sentie revivre. Il faut dire aussi que j’ai la chance d’avoir un travail que j’adore ! Les moments que je passais avec ma fille devenait alors de vrais bonheur. Je l’emmenais à la crèche le matin (puis à l’école) et mon conjoint la récupérait le soir. Nous avions un bon équilibre. A la naissance de ma deuxième fille, j’ai également pris un congé parental de 6 mois, ma mère nous a aidé de nouveau. Puis elle est allée chez la nounou et j’ai repris le travail. Voilà, c’est ça qui me convient. rester les premiers mois avec mes enfants, mais pas plus. Ensuite reprendre le travail. C’est vrai que j’ai raté certaines choses chez ma deuxième. Mais sa nounou était super, et je me rends compte qu’elle est plus autonome, moins peureuse que sa sœur. Et c’est certainement dû au fait que j’ai moins été « sur son dos ».
    Elisa a raison. Quoique tu décides, tes enfants seront heureux parce que tu les aimes. 🙂

  21. Je suis un mauvais exemple j’ai pris 3 ans de congé parental à la naissance de chacun de mes deux enfants ! Même si la vie de femme au foyer n’est pas toujours facile, je n’ai jamais regretté ma décision. Et à présent qu’ils ont respectivement 20 et 15 ans je réalise la chance que j’ai eue de les voir grandir et notre relation n’en est que plus belle !
    Ma mère travaillait beaucoup, j’étais gardée chez et par ma grand-mère et malgré tout, j’ai eu l’impression d’attendre ma mère durant toute ma petite enfance…je ne voulais pas reproduire ce schéma pour mes enfants, à présent, ce sont des jeunes personnes autonomes et bien dans leur peau…mais je suis fonctionnaire donc le choix du congé parental ne posait pas de problème, dans ton cas, pourquoi ne pas négocier un temps partiel ?! Bon courage et j’espère que l’on aura de tes nouvelles prochainement.

  22. Sophie !
    Je te parlerai juste de mon expérience.
    Après la naissance de mon fils en 2012 j’ai pris un congé parental. J’ai adoré ensuite reprendre le travail mais très vite je me suis rendue compte qu’il n’était plus pour moi. Les valeurs n’étaient pas les miennes. J’ai continué à travailler et en parallèle je me suis formée. J’ai eu mon diplôme en décembre 2015. En juin 2015 je quitte mon job par une rupture conventionnelle, en juillet 2015 je tombe enceinte❤.
    Ma petite est née en avril 2016. Pendant ma grossesse j’ai suivi un coaching pour m’aider dans ma reconversion professionnelle.
    Je travaille actuellement à mon site Internet qui sera prêt mi juillet.
    Je travaillerai uniquement en ligne pour être disponible pour mes enfants. Je commencerai à travailler vraiment en octobre si je trouve un mode de garde d’ici là ou ce sera plus tard. On verra.
    Et je me régale de cette vie ! Heureuse d’avoir fait ces choix et des opportunités qui se présentent.
    Écoute toi, c’est toi qui sens et qui sait. Fais toi confiance, tu trouveras toujours un moyen d’y arriver si tu t’écoutes

  23. Bonjour Sophie,
    Ce qui te pose problème le plus semble être cette place en micro crèche qui n’est disponible qu’en septembre, et que si tu souhaites garder ta fille juste quelques mois, tu n’auras plus de mode de garde en janvier par ex, au moment où tu serais prête à reprendre le travail…… Il y a aussi cette angoisse de manquer, de ne plus pouvoir évoluer professionnellement…
    Voir avec cette micro crèche s’il est possible d’avoir une place pour septembre 2017, et savoir si financièrement vous pouvez vous en sortir pendant 1 an. Le papa à l’air plus optimiste, c’est que cela peut être possible.
    J’ai pris des congés parentaux de quelques mois pour mes enfants et financièrement on s’en sortait en changeant notre manière de dépenser, ce n’est que temporaire.
    Mais il n’ y aucune culpabilité à vouloir reprendre le travail et à saisir les opportunités professionnelles. C’est la même chose qu’un enfant soit gardé par votre famille ou un autre mode de garde, vous ne le voyez pas de la journée et il est pris en charge par des personnes compétentes.

  24. Quelle maman n’a pas été tiraillée par ces aspirations, profiter au maximum de ses enfants, et continuer une activité professionnelle. Je travaille à plein temps, tout en ayant 3 enfants (9, 7 et bientôt 4 ans). Il y a des jours où je m’éclate au travail, et cela m’apporte un équilibre (j’ai tendance à beaucoup donner à mes enfants, et à m’oublier un peu trop). Et il y a des soirs où ma journée de boulot s’est mal passée et où je me dis que j’aurais mieux fait d’être à la maison! Il n’y a pas de solution miracle, la vie est jalonnée de hauts et de bas, et plutôt que de lutter contre ça, il faut essayer de suivre ce long fleuve tumultueux, en restant « zen ». A chacun de trouver ses limites, et elles sont très variables d’une personne à l’autre. Combien de fois me dit-on « travailler à plein temps avec 3 enfants, comment fais-tu? »
    Cela me fait aussi réfléchir sur les multiples raisons des inégalités hommes-femmes au travail. Je pense, comme beaucoup de féministes, que le monde du travail n’est pas égalitaire, mais je pense également que cette inégalité vient d’une différence majeure entre les hommes et les femmes, c’est leur capacité à sacrifier un peu de leurs ambitions professionnelles pour leurs enfants… Refuser un déplacement professionnel, décliner une réunion (quand on le peut), finit par nous placer au second plan, dans une équipe où la compétition est toujours là. Bien sûr, le papa peut vous soutenir, et être « interchangeable » avec vous. Mais ça n’est malheureusement pas la majorité des cas, même dans notre génération (je ne parle pas de celle de nos parents et de nos grands-parents, où c’était pire!)

  25. Comme c’est dur de rester à la maison … je rejoins l’avis de Léa. En CDD pendant ma grossesse, mon contrat n’a pas été reconduit comme il devait l’être … ne me voyant pas non plus confier ma fille a une inconnue, « le choix » était vite fait !
    Je me suis donc occupée exclusivement de ma fille et de la maison … vivant dans un endroit isolé et à la campagne, je l’ai très mal vécu et suis même vaccinée à l’idée d’en faire un deuxième … bien sûr j’ai été heureuse de voir ma fille grandir mais le quotidien avec un bébé ou une petite fille est si monotone, exigeant … je me suis si souvent sentie seule et dépassée, à bout de nerfs … je ne me sens pas capable de recommencer dans ces conditions. D’ailleurs aujourd’hui, la recherche d’emploi est d’autant plus difficile et l’organisation qui en découle me paraît insurmontable … Je ne vois pas vraiment d’idéal en la matière ni vraiment de choix personnel possible, on fait au mieux avec ce qu’on a et c’est toute la difficulté. C’est vraiment le point noir de la maternité, la société ne nous aide pas beaucoup à nous y retrouver je trouve … Bon courage à vous.

  26. Que de témoignages intéressants. Pour ma part, je rejoins toutes les mamans qui disent qu’on ne regrette jamais d’avoir arrêté de travailler pour passer du temps avec son enfant, alors qu’à l’inverse on regrette toujours après coup tout ce temps « perdu » au travail qu’on ne rattrapera jamais (surtout quand on a un travail prenant)… la vie passe tellement vite. Je pense qu’on peut toujours faire des efforts sur le plan financier pour faire des économies et compenser la perte de salaire car ce n’est pas l’essentiel dans une vie, on peut se passer de plein de choses et apprendre à consommer moins et autrement (peu importe si notre bébé ne porte pas de marques ou si on ne part pas en week-end toutes les semaines… Ce qui compte c’est la sécurité affective de votre famille. D’ailleurs quand on fait le calcul quand on voit tout l’argent que l’on passe dans les crèches, nounous, frais d’essence, tenues chères pour travailler etc finalement on se rend compte qu’on ne perd pas tant que ça en arrêtant pendant 2 ou 3 ans de travailler. Pour mon premier bébé j’ai repris à temps plein aux 18 mois de mon enfant et je l’ai mal vécu, j’ai regretté de ne pas avoir repris à mi-temps (je n’ai pas fait les bons calculs et je me suis laissée convaincre par la pression sociale). Donc pour mon 2ème je compte bien me mettre en congé parental au moins 18 mois puis reprendre à mi-temps et peu m’importe ce que vont penser les gens… souvent leurs remarques ne sont que le fruit de la jalousie, au fond ils voudraient bien en faire autant mais ne l’assument pas. La vie est courte, les enfants grandissent vite, ce sont les plus belles années de nos vies, il faut savoir en profiter. Amicalement.

  27. Mille mercis à toutes pour ces partages d’expérience qui vont enrichir ma réflexion. Une pensée tendre et reconnaissante à Elisa pour m’avoir fait une petite place dans ses pages.

  28. Toi au fond de toi Sophie tu veux quoi tu te sens de rester maman au foyer avec aussi ses contraintes personnellement je le suis depuis 8 ans avec 3 enfants un mari en déplacement cette « solution » s’est imposée à nous alors oui je vois mes enfants grandir mais je ne suis que dans le quotidien avec ce que ca comporte la logistique pas de loisirs me concernant je suis maman au foyer comme un boulot à pleins temps avec ses plus et ses moins….Je suis devenue disponible dans mon foyer ce qui implique que je ne fais jamais rien pour moi. Pas de cantine pas de garderie je gère les multi allers retours je cours en permanence….Je ne vois personne je suis dans un coin ou il n’y a rien je ne suis pas véhiculée donc je bouffe du quotidien en non stop!!!!Est ce que tu es attachée à ton travail y trouves tu un bien être ou il te pèse. Financièrement avez vous fait le calcul? Nous oui on se prive mais comme beaucoup de familles on ne sort pas , pas de restau, pas de week_ends, on part « juste  » (mais c’est déjà bien j’en ai conscience ») 15 jours l’été en vacances et on se fait un bon concert une fois par an. Moi à ce niveau ca ne me pèse pas. Aussi dans mon coin pas de place en crèche de possible , centre aéré pas fréquentable donc aussi tout cela à joué…Aurais tu peux être la possibilitée de prendre un congé parental les 6 premiers mois et reprendre avec un temps aménagé (avoir ton mercredi par exemple ou horaires plus souples).Après sur ce point ca dépend des boites là aussi la mienne ne me faisait aucune concession donc c’était vite réglée…Personnellement si j’avais su que ma vie de femme au foyer serait ainsi je n’aurais peut être pas fait les mêmes choix ma vie est loin d’être grande promenade au vert et ateliers pâte à modeler le quotidien fait que c’est une course perpétuelle et de la fatigue encore et toujours!Je pense que l’idéal est quand on le peut d’avoir un mi temps….Attention quand au travail à domicile oui ok on peut faire les sorties d’école mais tu ne travailles pas avec tes enfants au milieu ce n’est pas vrai!Mon mari qui dans son ancien métier pouvait bénéficier de cette option ne la prenait plus car c’était impossible d’être productif et comme il devait joindre des gens il ne pouvait pas reporter son temps de travail….

    • Je n’envisage pas un arrêt définitif. Je vis en ville. Toutes mes amies sont actives. Je n’assumerais pas de ne pas travailler car comme toi, je pense que la vie au foyer est un vrai travail difficile, souvent solitaire, mais aussi parce que financièrement, ce serait impossible de cesser définitivement. La solution mixte (4/5 et nounou) serait peut-être celle la plus adaptée après un congé parental…. je me laisse un peu de réflexion mais resauter de suite dans l’arène serait trop dur.

  29. Bonjour Sophie,
    En te lisant, j’ai l’impression que tu sais déjà ce que tu veux et que tu as juste besoin d’être rassurée.
    Alors je vais te rassurer.

    Nous n’avons qu’une vie, on ne sait pas de quoi demain est fait. Il ne faut pas avoir de regret.

    Moi , j’ai arrêté de travailler à la naissance de ma première fille il y a 3ans, et c’est la meilleure chose que j’ai faite de toute ma vie ! Je ne regrette absolument pas. Pourtant, nous avons des contraintes financières, mais on fait attention. On ne dépense pas à tord et à travers. C’est une qualité de vie incroyable . J’aime être auprès d’elles. Je ne laisserai ma place pour rien au monde.
    Et contrairement à ce que certains peuvent penser, elles sont super sociables ! Ba oui , on sort nous aussi. On va à différentes activités plusieurs fois par semaine, on rencontre du monde enfants comme adultes. On vit à notre rythme ! On savoure la vie, sans horaires, sans contraintes. J’ai la vie que je veux ! Nous sommes heureuses et heureux comme ça.

    Alors fonce ! N’ai pas de regret, une vie on en a qu’une et une enfance aussi .

    Bises.

  30. J’ai deux filles de 5 ans et 20 mois. Pour la seconde j’ai décidé de prendre un congé parental. J’entame la deuxième année de ce congé et même si parfois il est difficile d’être mère au foyer et d’être coupée du monde professionnel je me rends compte que c’est la meilleure chose que je puisse faire pour mes enfants. Je fais des concessions et ai changé mon mode de vie. Je consomme beaucoup moins de choses futiles pour moi. Le temps est si précieux et passe si vite qu’il est trop important pour une maman, si elle le peut, de prendre une parenthèse et de se consacrer à ses enfants. Je ne regretterai jamais ce choix!

  31. A toutes les Sophie qui s’interrogent, comme nous l’avons toutes fait à un moment, je dirai que la vie est courte et qu’il est essentiel de ne pas avoir de regret. Après mûre réflexion, j’ai tranché et m’apprête à mettre ma carrière entre parenthèse pour quelques mois pour m’occuper de mon petit Gustave. Certes les fins de mois seront peut être un peu complexes parfois mais j’en ressens le besoin pour notre épanouissement commun. De plus, mon petit trésor est arrivé prématurément et même si tout a été pour le mieux et qu’il est aujourd’hui âgé de 14 mois je fais le choix de le garder auprès de moi, sûrement parce que je culpabilise encore un peu. Le papa est tout aussi excité que moi par ce nouveau tournant pris par notre famille. En souhaitant que ces mois à venir ne soient que bonheur et joie! C est en tout cas ce que j’en retiendrai à coup sûr!

  32. Tout comme toi lorsque j’etais enceinte je me demandais deja comment j’allais faire pour laisser ma poulette a 2 mois et demi chez une nounou, j’etais tellement stressée à cette idee que je n’ai pas fait de recherche, mon compagnon s’y est coller mais nous n’en avons vu que 2 et clairement il voyait sue pour moi c’etait trop dur, j’avais mis un peu d’argent de coté et je pensais prendre 2 moi de congé parental, pour repousser l’échéance sans se serrer la ceinture.
    Mais ma fille a eu qlq probleme de santé qui m’empechais de la faire garder, entre temps nous avons obtenue une place en creche pour septembre, on a donc decider d’aller au bout su congé parental, de cumuler les conges et d’attendre donc septembre pour cette fameuse place en creche.
    Mais l’autre souci etait que je ne voulais pas y retourner, mon patron et moi n’arrivions pas a trouver d’accord concernant mon retour ( je bosse minimum 40h/semaine plus les astreinte qui me reveil 4/5 fois pas nuit toutes les nuits) j’ai donc demander une rupture conventionnel qui a ete acceptée.

    Je pense tout de meme faire garder ma fille qlq heures par jour pour avoir le temps aussi de faire ce que jai a faire et du coup profiter pleinement lorsque l’on est toute les deux.

  33. Il y a un an à peu près, ou un peu plus, j’avais laissé un commentaire sur ce blog sur ce même sujet, car j’étais très triste de ne pas trouver d »équilibre entre vie professionnelle et « vie plus personnelle « …
    mon com a été modéré : pas assez positif peut être ?

    En tout cas aujourd’hui j’ai trouvé l’équilibre qui me faisait défaut en passant à mi-temps
    J’étais pourtant déjà à 80%…
    Mais aujourd’hui j »ai vraiment le temps de tout concilier, et d »avoir aussi du temps seule et c »est génial !!!
    Je ne suis plus du tout fatiguée , l »ambiance est cool et sereine à la maison
    Les enfants se disputent beaucoup moins

    Pour ma part « avoir du temps » représente un vrai luxe : je suis disponible pour mes enfants (6 et 9 ans ) et je peux même proposer à des mamans moins dispo d »accueillir les leurs de tp en tp après l »école :ils jouent à plusieurs, font leurs devoirs, inventent des tas de choses ….
    Je trouve la vie vraiment belle ainsi
    C’est ce dont je rêvais secrètement

    Le seul truc embêtant est d »avoir moins d’argent mais j »ai plus de temps pour jardiner cuisiner …. et le fait de vivre au quotidien de façon bien plus cool (j’ai le temps de lire, de voir plus de gens, de faire des activités,,.) fait que je ressens moins de besoins qui nécessiterait des dépenses (moins de restau, d’achat…)

    Alors vraiment je me dis que si on peut le mi temps de l’un ou l »autre dans le couple c »est vraiment royal….

    Bien entendu chaque situation est particulière et nos désirs et possibilités sont toutes différentes selon le travail que l »on a, si on vit en ville ou pas, selon le mode de vie que on on souhaite etc….

    Je souhaite à tous et toutes de pouvoir vivre ce qui leur convient le mieux
    Sans être (trop) empêché par des normes, des critiques ou des idées toutes faites….!

  34. Dilemme cornélien contemporain. S’accomplir professionnellement, puis réaliser que les enfants ne s’élèvent pas seuls et avoir l’envie de leur donner plus de temps, pour ne pas regretter de ne pas les avoir plus vu grandir, de les laisser happés par l’école, les rythmes difficiles et obligatoires. Mais le rythme de la société, les contraintes financières (encore plus à Paris) nous obligent souvent à ne pas pouvoir choisir… Devenir mère, pour moi, ce sera accepter de ne pas pouvoir donner l’éducation telle que je l’aurais envisagée (c’est bien entendu mon regard, mes envies), ce sera accepter de ne pas pouvoir laisser souffler mes enfants autant que je le l’aurais aimé. Et encore, je le sais, j’ai les avantages des enseignants, mais malgré tout, je conçois mal cette prise si rapide du monde sur l’enfance, qui, si elle ne doit pas être trop à l’écart de la réalité, se doit aussi d’être préservée pour être une sorte de parenthèse enchantée ou plutôt de moments partagés. L’émancipation de la femme et de la mère.

  35. « Courir après des lièvres », c’est si joliment dit et tellement révélateur, ne vous posez plus de questionnes foncez, nos enfants sont des bijoux et la vie passe si vite!

  36. Peut-être peux-tu garder cette place crèche, tout en prenant un congé parental de quelques mois? Tu peux très bien prendre 6 mois pour vous, et aviser par la suite… Cela suppose une certaine flexibilité de la crèche, j’espère que c’est possible?
    Pour moi, j’ai pris un congé parental d’un an et demi à la naissance de mon fils, mais j’ai assez mal supporté d’être tjrs avec lui et de ne jamais avoir de temps pour moi (aucune famille à proximité et aucune envie de confier mon fils à une inconnue, même quelques heures). J’ai donc rapidement (enfin, à 12 mois, hum…) cherché une place à tps partiel en crèche. J’ai repris le boulot à mi-temps six mois plus tard, et j’ai trouvé cet enchaînement idéal pour moi…
    Là, je suis enceinte du deuxième, et cette fois je pense prendre un congé de trois ans (je suis fonctionnaire…) pour profiter de mes deux enfants pleinement, et aller à leur rythme. Mais je sais d’avance qu’il me faudra des sas de décompression, donc je vais demander une petite place en halte-garderie pour le petiot à venir!

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