Chère Elisa …
Je suis veuve. Je suis jeune mais je suis veuve.
Ce mot résonne encore en moi. Le temps passe mais c’est toujours là, quelque part, partout, insidieusement, cruellement, et inlassablement. Après plusieurs années de longues souffrances dues à la maladie, il s’en est allé, digne et courageux, rejoindre un autre monde, enfin libéré et en paix.
Il a laissé derrière lui une petite fille, et chaque jour qui se lève, cette enfant devenue grande est mon coin de ciel bleu, celle sans qui je n’envisage pas de sourire de nouveau à la vie.
Depuis lors, chaque petit moment a été, et est encore parfois, un instant de deuil, un instant qu’il faut apprivoiser sans l’Autre. C’est un chemin semé d’embûches, moins tendres les unes que les autres, et on survit en mettant en place des solutions d’urgence pour ne pas sombrer. On s’endurcit, on s’isole, la carapace s’épaissit, on survit (mais en fait, on « sous-vit »), on se protège, mais de quoi ? et on se punit même d’être un peu heureuse. Chaque joie est un déshonneur.
Et puis un jour le soleil brille, on rencontre celui qui nous redonne confiance en l’amour, celui qui nous apaise et nous aime à l’infini et au delà, avec toutes nos failles et nos blessures. On hésite. On se demande si on a le droit. Est-ce qu’on mérite vraiment cette seconde chance ? Et on se lance, avec un lot de nouvelles difficultés. L’amour vaincra toujours, pas vrai ?
Mais le temps passe, et même si l’amour est là, on se bloque, on recule, on sabote nos petits bonheurs parce que les sentiments de culpabilité et de déloyauté reviennent chaque fois sonner à la porte, ding dong. Pas le droit à l’insouciance. Et ce faisant, on perd celui qu’on aime. On a fait de notre mieux mais on n’a juste pas su, pas pu. Parce que c’était trop compliqué (et pourtant si simple). Parce que, ce qui ne tue pas ne rend pas, non plus, plus fort. En me raccrochant à mon passé révolu, j’ai saboté mon avenir. Parfois l’amour ne suffit pas …
Je ne sais pas si il sera possible un jour de recoller tous ces morceaux qui ont fait voler mon âme en éclat, mais j’espère trouver en moi cette étincelle de Foi. Un long voyage intérieur m’attend encore et encore. Je m’y attelle. J’ai toutes les cartes en main et je me promets de faire de mon mieux. Et qui sait, au bout du chemin, ce Graal tant convoité : le Bonheur, l’Insouciance, et la Paix.
(Rédigé sous X, je préfère rester anonyme pour tes lecteurs, chère Elisa)
Bouleversant de sincérité.
Je te souhaite de retrouver le chemin du bonheur …
Je suis l’amoureuse depuis 3 ans d’un homme qui a deux filles. Sa femme et son fils sont « partis », en un instant, accident. Ça fera bientôt 4 ans. Je ne peux pas parler pour lui. Mais ce we nous avons fêté nos 3 années de amour et de famille recomposée à 6. Ses filles, mes garçons et nous. C est possible ici alors c est possible ailleurs, pour toi. Mon compagnon essaie de vivre comme si tout pouvait s arreter (la preuve), et de réaliser tous ses rêves… je te souhaite de garder au coeur ce premier amour et de bâtir sur cette base une maison plus belle encore. Pour lui et pour vous. Love
Juste bouleversant. Je te souhaite de trouver la force de briser tes chaînes et de te laisser de nouveau happer par le bonheur. Aimer à nouveau ne sera pas le trahir, mais c’est si facile à dire. Je te souhaite beaucoup de courage et de trouver ton chemin jusqu’au bonheur.
Oui tu as le droit. Saboter ton bonheur ne le fera pas revenir malheureusement. Je te souhaite de trouver cette personne qui saura te faire lâcher prise. Je te souhaite tout le bonheur du monde….
Je me permet de commenter car je ne suis pas comme toi celle qui a perdue son mari , mais je suis « la petite fille »…j’ai perdu mon papa à l’aube de mes 3ans …ce n’était pas à la suite d’une maladie mais à cause d’un fichu accident de travail …un moi après il aurait eu 22ans …donc ma mère en avait 23 …la vie n’a pas était rose tout les jours …mais ce qui l’a aidé c’est moi …elle a mis du temps à s’en remettre …et un jour elle a retrouvé l’amour (5ans après la perte de mon père) .
Aujourd’hui j’ai 2 frère et une petite soeur que j’aime tellement fort et je la remercie d’avoir refait sa vie .
Ce ne fut vraiment pas simple avec mon beau père,mais nous en sommes tous sortis heureux.
Aujourd’hui j’ai 27ans ,je suis plus vieille que mon papa (cela m’a fait un coup le jour de mes 22ans de me dire que j’avais atteindre l’âge où mon père nous as quitté ) mais ce malheur m’a bien appris qu’il faut profiter de la vie ,de chaque petits bonheurs qui s’offrent à nous .
je te souhaite vraiment beaucoup de courage dans cette épreuve. ..cela ne vas pas être tout rose , mais ta fille a vraiment besoin d’une maman forte et heureuse , elle auras beaucoup moins de mal à se construire dans ces conditions !
Milles bises
Comment se relever après un tel drame … Pleins de douceurs pour la suite.
Boulersant, poignant.. je vous souhaite de retrouver la paix, l’amour et le bonheur, auxquels vous avez tellement droit !
Le deuil n’est pas une fin en soi mais un travail… il ne s’agit pas d’oublier mais d’apprendre à vivre avec et de s’autoriser à être heureux… tout en s’écoutant et en prenant son temps. La vie est dure mais aussi merveilleuse ! Comme à dit St Exupery : Même si le bonheur t’oublie un peu ne l’oublie jamais tout à fait.
Chère X,
je ne sais pas si je peux être considérée comme veuve, mon ex s’est suicidé alors que j’étais séparée de lui depuis 2 ans et ce sont ces filles qui m’ont contactée pour renouer avec moi et c’était une évidence pour moi de les considérer aujourd’hui comme mes filles de coeur.
Je l’avais quitté alors que je l’aimais (oui, ça existe!!!). Ce qui me reste de lui dans mon coeur est une grande reconnaissance de ses côtés positifs qui me font avancer encore aujourd’hui, c’est une sorte de chaleur qui m’accompagne tous les jours et c’est magnifique.
ça fera 1 an tout juste au mois de mai. Donc 3 ans que je suis séparée de lui et je n’ai pas encore refait ma vie. Je sais que je veux refaire ma vie mais je pense que je n’ai pas encore la force de faire confiance à un autre et je l’accèpte. Je fais petit à petit, je suis bien entourée. J’ai une fille aussi mais lui n’est pas son papa. Et elle aussi m’aide à avancer et surtout elle prend plaisir à avoir contact avec ses soeurs de coeur. Elles sont la vie et elles ont besoin de se sentir entouré.
ça fait combien de temps que ton mari est mort? Ne brule pas les étapes du deuil, tu as le droit d’être en deuil aussi, tout comme ta fille. Il y a de magnifiques livres sur le deuil. Si tu veux je peux te donner des références dans un autre commentaire.
Je t’embrasse.
Laure
Chère X,
Mon ex-mari s’en est allé il y a bientôt 6 ans et a laisser 2 ados derrière lui, on s’aimait mais la vie nous a séparé. J’avais refait ma vie depuis quelques années et est née de cette nouvelle union une petite fille. Nous avions divorcé 10 bonnes années auparavant mais quand il est parti je me suis sentie « veuve », divorcée mais « veuve » et j’avais 41 ans. J’ai continué à avancer et continue d’avancer avec ma petite famille malgré tout, malgré ce manque … la vie est belle … courage à toi et sache qu’il n’y a pas de hasard, tu trouveras l’homme qui te rendra heureuse sans culpabilité. Bonne route dans ta nouvelle vie.
Quel joli texte, très poignant. J’en ai les larmes aux yeux. Je te souhaite beaucoup de courage et de force. Tu y arriveras, car tu as de la volonté et tu as conscience de ce que tu veux et dois faire pour y arriver pour toi et pour ta fille.
C’est tellement injuste… Douces pensées
Bonjour,
Nous avons subitement perdu mon papa suite à un accident de moto.
J’avais 15 ans, ma soeur 7 (lui, n’en avait que 32 et ma maman, 37)
Je vais témoigner avec donc, la vision d’une enfant.
Je pense que bien malheureusement se priver d’une histoire, rendre tout amour silencieux, ne fait que résonner encore plus l’absence de l’être parti..
Pour votre enfant, je trouve cela dur.. c’est aussi lui laisser le message que la vie peut s’arrêter même si nous sommes encore physiquement là.
C’est recevoir une double punition du sort… Perdre l’être aimé et ne plus réussir à aimer…
Pourtant, ma maman à moi, n’a pas traîné… 3 mois après elle a refait sa vie… peut être pour chasser cette douleur trop vive…
Mais elle ne s’est autorisé un véritable amour que bien plus tard (elle vient de se marier, 19 années plus tard)
Alors, avant toute chose, avant un nouvel amour, il faut soigner cette douleur qui me semble encore trop vive ..
L’on ne se remet jamais de la perte de quelqu’un, a fortiori lorsque nous imaginions faire notre vie avec, cote à cote…
Mais, il faut accepter cet état, accepter cette nouvelle vie..
Ne pas avoir peur de pleurer et se dire que c’est légitime..Que ces sentiments, cette douleur, cette peine, sont légitimes…et normaux..
Je vous souhaite de rencontrer la personne qui vous acceptera vous et votre histoire, vous et vos sentiments…
Et il faut reconstruire cette moitié de vous,
redevenir toute entière avec plein d’amour à donner…et recevoir..
Je vous souhaite d’être apaisée, sereine et de vivre plus simplement les choses.
Je vous souhaite beaucoup d’amour et de patience pour faire le deuil, c’est un travail sur soi. Le jour viendra où l’amour et le bonheur seront là, et ce sera le meiller message que vous pourrez donner à votre fille.
Bises
Marion
Bonjour,
Même si nous n’avions jamais été marié, j’ai été veuve jeune (je crois). J’avais 31 ans.
Il était mon premier grand amour. Nous nous sommes rencontrés au cours de ma première année à l’université. J’avais 18 ans. Je l’ai aimé comme jamais personne avant et lui aussi. Nous étions fous amoureux. Enfant de parents divorcés, il ne voulait pas d’enfant, mais je suis celle pour qui il a changé d’avis, sans que je lui demande. Iil savait que je serais la mère de son enfant.
Après mes études, nous avons acheté une plus grande voiture, 4 portes. Il m’a dit : « Ce sera plus facile pour quand on aura le bébé. » 🙂
J’étais folle de joie. Il le voulait vraiment. Ce n’était pas que des paroles en l’air.
Nous avons ensuite acheté une maison, il a fallu encore quelques années pour que bébé arrive, mais il est arrivé.
Je m’étais imaginée vieillir à ses côtés dans notre jolie maison à la campagne, qu’il s’était tant démené à trouver.
Notre fils avait 2 ans et là, nous ne partagions plus les mêmes envies.
Lui avait envie d’escapades à moto et de liberté, tandis que moi, j’étais prisonnière à la maison avec mon bébé et ma poussette.
Il vivait une nouvelle histoire d’amour avec une fille 10 ans plus jeune que moi (l’âge que j’avais quand je l’ai rencontré).
J’ai beaucoup souffert, mais je ne lui ai jamais fermé la porte. Il était le père de mon enfant et mon premier vrai amour (de toujours).
Puis, son amourette n’a été que de courte durée.
Quelques mois plus tard, on lui a diagnostiqué un cancer du poumon. Nous avons passé le plus de temps possible ensemble. Il voulait tout faire pour nous épargner sa maladie et la cachait à tous le plus possible, nous assurant qu’il guérirait.
Moins d’un an après le diagnostic, il est décédé en me laissant en immense cadeau/héritage son enfant/notre enfant de 3 ans. Celui pour qui il s’était battu. Celui pour qui il avait demandé à son médecin « de lui faire gagner du temps. »
Aujourd’hui, tout cela est loin, mais si proche en même temps, cela fait 8 ans, bientôt 9.
Mon fils n’a bien entendu pas facilité la tâche pour rencontrer quelqu’un de suffisamment compréhensif pour accepter l’enfant d’un autre. Il n’est pas question ici de garde alternée et d’une semaine/week-end de libre sur 2. Certains n’ont pas eu le courage d’assumer et ont préféré me laisser tomber malgré leurs sentiments , plutôt que d’assumer l’enfant d’un autre.
Finalement, j’ai rencontré quelqu’un. Mon fils et lui s’entendent à merveille.
Je n’aurai pas d’autre enfant, mon nouveau compagnon n’en voulant pas et je ne souhaite pas recommencer à élever un enfant seule. Cela restera un regret bien entendu, mais ce n’est pas très important.
Chaque jour, depuis le décès du père de mon fils, j’essaie de relativiser, de voir la beauté du monde qui m’entoure. Je partage des photos sur Instagram qui montrent que la vie est belle envers et contre tout. Je m’efforce dans chaque situation de voir le bon côté des choses.
Mon fils est comme son père. Il ne veut jamais voir que le positif lui aussi. Il est toujours confiant en l’avenir.
Souvent, je suis surprise de voir combien il lui ressemble en ayant finalement si peu connu son père. Sans qu’il en ait conscience, son père vie à travers lui.
Je te souhaite de pouvoir te reconstruire seule ou avec quelqu’un. Le bonheur ne passe pas nécessairement par le couple.
Une bonne bande de copines, une belle-maman ou une mamy en or, il y a certainement des gens dans ton entourage qui te permettront d’être de nouveau heureuse. Tu le mérites et oublie la culpabilité, ton mari ne souhaiterait certainement pas que tu sois malheureuse à cause de lui.
Bouleversant!
Pas les mots tellement c est beau et Si dur à la fois …. courage à toi chère anonyme … que la vie puisse te rendre heureuse à nouveau
Votre récit est tellement bouleversant, je n’ai d’ailleurs pas pu retenir mes larmes … je l’ai lu tôt ce matin mais difficile de trouver les mots pour vous répondre.
Je vous souhaite de tout cœur d’arriver à apaiser vos souffrances, ouvrir votre cœur et trouver la paix et le bonheur que vous méritez.
Oui vous méritez vous aussi d’être heureuse, n’en doutez surtout pas !
Et si je n’ai qu’un conseil à vous donner « laissez venir ce qui vient et partir ce qui part » c’est le debut du chemin …
Tendrement,
Aurélie
Ton message me donne les larmes aux yeux . J’ai trois petites filles , et on a appris l’année dernière la maladie de mon mari .
Mon monde s’est écroulé et je n’arrive pas à faire face .
Tu as le droit au bonheur tu sais . Je comprends ton sentiment de culpabilité . Ta douleur.
Je t’envoie mille pensées . Mille douceurs .
Je me reconnais tellement dans ces mots … j’aurai presque pu les écrire. L’Amour de ma vie s’en est allé il y aura bientôt 8 ans, me laissant moi et nos trois garçons (7 ans et 4 mois 1/2 pour les jumeaux, à l’époque ) J’ai tout tenté … pour ne surtout pas risquer de retrouver l’Amour . C’est tellement compliqué, difficile et culpabilisant. La peur de le tromper, peur de le trahir. Même si une petite voix au fond de moi commence à me sussurer qu’ il est temps de faire de la place au Bonheur . Je te souhaite, chère lectrice anonyme, de retrouver le sourire, la lumière et l’Amour
Chère X, mon premier grand amour est décédé d’une crise cardique à 28 ans. Cela fait 10 ans que nous étions ensemble, on était en difficulté et on s’est séparés 1 mois auparavant. Pour se laisser de l’espace. Il est mort seul, dans notre ancien appartement. C’est moi qui l’ai trouvé et depuis je vis avec ce remors terrible de me dire « que ce serait il passé si nous avions été ensemble à ce moment là? Serait il toujours en vie? ».
Au fond de moi, tapie, cette culpabilité. La vie m’a gâtée en me permettant de rencontrer un homme extraordinaire avec lequel je suis depuis 6 ans maintenant. Nous avons tout fait vite, là où avec mon ancien compagnon nous avons tant pris notre temps: nous avons acheté un appart, eu deux merveilleuses petites filles, nous envisageons un jour de nous marier.
Mais tu vois, dans l’avion récemment j’ai vu Lalaland, et sa scène finale avec la musique et le « que ce serait il passé si…. » m’a fait fondre en larmes.
On porte un deuil toute notre vie, on y puise force et faiblesse, mais aussi la volonté de vivre coûte que coûte.
Tu es forte, tu es jeune et tu vas y arriver. Laisse le processus du deuil se faire, c’est douloureux mais impératif. Sinon cela te ronge littéralement de l’intérieur. Moi j’ai du aller voir un psychologue finalement, 5 ans après, pour en parler. Je te souhaite beaucoup de courage. Ne te sous estime pas surtout, tout ce que tu as pu faire jusqu’à maintenant est extraordinaire. Même sinon préfèrerait rester dans la vie ordinaire, n’est ce pas?
Ma belle mère a perdu son mari à 36 ans. Veuve a 36 ans avec 4 enfants, le dernier avait juste 6 mois.
Un message d’espoir pour dire que c’est possible de revivre après un tel drame.
Ma belle mère a refait par la suite sa vie avec un autre homme. Ses enfants (dont mon compagnon) ont grandi dans l’amour, la bienveillance.
Ma belle mère est pleine d’optimisme et de courage, je l’admire pour ça.
Oui c’est possible d’être de nouveau heureuse et sereine.
J’ai perdu ami en octobre. A la base, c’était le compagnon d’une amie. Et puis il est devenu mon copain aussi. En octobre, en pleine nuit, il a fait un infarctus. Le couple était ensemble depuis 15 ans. Et ils essayaient de faire un bébé. Mon amie S. a appris qu’elle était enceinte de F. alors qu’il agonisait en réanimation. Il ne s’est jamais réveillé. Quatre jours après sa prise en charge m, on l’a débranché, les médecins nous ayant confirmé que son cerveau était ratacuit, privé trop longtemps d’oxygène pendant le processus de réanimation qui a furé 1h30. F. avait 33 ans. S. a décidé de ne pas garder l’enfant. C’était au dessus de ses forces. Aujourd’hui, elle traverse exactement les mêmes périodes ballottée entre le désir de se reconstruire, de retrouver quelqu’un, et la sensation de ne pas en avoir le droit. Que c’est trop tôt. Que vont dire ces proches ? Vont-ils la juger ?
Ce témoignage me touche beaucoup. J’ai eu un peu le rôle de l’ange gardien pendant cette période difficile et je compatis donc beaucoup.
Peu de mots mais beaucoup d’amour pour toi, X …
Je te souhaite d’aimer, de rire, de vivre un peu beaucoup d’insouciance sans culpabilité. Tu as essayé… tu n’étais pas prete. Le temps fera son œuvre. Je te le souhaite.