J’ai été absente de cet endroit quelques jours, happée par le rythme un peu fou du travail et d’une semaine sans repos
.Merci pour tous vos messages.
Merci à nouveau pour le chère Elisa qui suit, j’espère que vous saurez trouver les mots ou les expériences qui apaiseront ces inquiétudes.
Je serai brève ce soir, la fatigue est au rendez vous, mais je vous retrouve demain avec plaisir.
Je vous embrasse
Elisa
Chère Elisa,
Jamais je n’aurais imaginé t’écrire (je me permets de te tutoyer), et pourtant, ce matin, après avoir relu tous ces « Chère Elisa », je me retrouve à le faire. Je recherchais dans cette rubrique les mêmes mots que ceux que je m’apprête à poser, pour trouver des réponses, de la bienveillance, de la réassurance, pensant naïvement que cela peut aussi arriver aux autres – je n’en suis pas si sûre finalement. Je n’ai pas trouvé cet apaisement, alors je me lance.Je suis amoureuse depuis de nombreuses années, tellement amoureuse. Nous sommes jeunes, nous allons nous marier très prochainement. Nous vivons dans un magnifique appartement, nous avons un puissant désir d’enfant, des boulots qui nous apprennent tellement et qui nous enrichissent jour après jour, malgré toute leur difficulté émotionnelle ; on se sent utiles. Tout va bien. Tout va vraiment bien. Excepté une chose, qui me ronge de plus en plus, qui me fait souffrir, oui, vraiment souffrir.
Nous faisons peu l’amour. Nous faisons peu l’amour, une fois par semaine, parfois moins, parce que je n’ai pas envie. Il ne me force jamais, a fini par moins me faire d’avances ; il me regarde juste avec amour, tous les matins sous la douche, tous les soirs quand on se glisse au lit. Ah, tellement d’amour et de désir dans ses yeux Elisa, si tu savais. On en parle de plus en plus, de ce manque d’envie. Il est persuadé que ce n’est pas ma faute, que c’est systémique, qu’il s’y prend sans doute mal, qu’il n’est pas assez beau. Et moi, rongée par ce manque de désir, je lui ai même dit ce que je portais en moi : et si c’était parce que je ne l’aimais plus assez ? Quelle culpabilité. Or, je suis si bien quand je me blottis tout contre lui, tous les soirs que Dieu fait. C’est exactement là qu’est ma place, exactement lui qui doit être le père de mes enfants et celui à qui je dirais Oui, je le veux, bientôt. Les mêmes objectifs de vie, les mêmes valeurs. Alors, qu’est-ce qui cloche chez moi ? La première année et demi de notre relation, nous étions étudiants, fascinés par cette attirance sexuelle qui semblait ne jamais s’éteindre. Nous faisions beaucoup l’amour, chaque fois que l’on se voyait. Aujourd’hui, nous sommes rentrés dans un cercle vicieux depuis plusieurs années – qui ne nous détruit heureusement pas, car notre amour et notre communication à toute épreuve nous sauvent – et j’ai peur. Peur d’en parler autour de moi, car j’ai tellement honte. Je n’en parle même pas à ma gynécologue. J’ai honte de ne jamais avoir envie de faire l’amour alors que chaque fois – oh oui chaque fois, vraiment – c’est parfait, tellement doux pourtant. J’ai l’impression d’être anormale car je n’ai aucune raison de ne pas avoir envie. Je connaissais si bien mon corps à 15 ans déjà, j’ai su exactement comment le guider quand nous avons fait l’amour pour la première fois, pourtant il était mon premier. Aujourd’hui, même si le plaisir est toujours là, souvent très fort, j’ai l’impression d’avoir perdu mon corps et je ne prends plus le temps de me faire plaisir seule (physiquement ou psychiquement), depuis de nombreuses années. Peut-être est-il là, le problème ? Peut-être est-ce cette petite pilule que je prends tous les soirs ? Peut-être est-ce la routine, la fatigue, mon boulot ? Nous pensons parfois à consulter, mais cela fait peur. Je n’éprouve ni désir pour lui (ou rarement) ni pour aucun autre homme, ni pour moi-même. Je suis jolie, pourtant, paraît-il, on me le dit souvent. Peut-être pas assez belle ? Comment cela sera-t-il dans quelques années quand en plus de nos boulots éreintants nous aurons des enfants à porter, des nuits à veiller ? Alors voilà, je ne sais pas à quoi ces mots riment, cela ne changera pas les grosses crises de larmes quand j’en parle avec lui, cette peur de lui faire du mal et ses bras qui me serrent malgré tout, ses mots me disant qu’il est tout aussi fautif que moi, et que tout va aller car l’on s’aime – car la chose se reproduit, encore et encore et encore. Ça ne changera rien, mais peut-être que cela m’apaisera un peu, d’appuyer sur envoyer et de me dire que je l’ai enfin dit à quelqu’un – j’en parle à mes amies qui dédramatisent toujours, me disant même parfois que je dois me forcer (peut-être, oui?), ne comprennent pas ma souffrance – alors je la tais souvent. Je me sens enfermée dans ma honte et mon blocage.Mon mail est très long, peut-être ne liras-tu donc pas tout et je ne t’en tiendrais pas rigueur, surtout que c’est un sujet délicat, tabou même pour moi qui ai toujours eu beaucoup de facilité à parler de sexualité avec autrui. C’est facile de se cacher derrière un ordinateur, tu ne me connais pas. Alors, oh, une petite bouteille à la mer que tu ouvriras, ou pas, et ça m’est bien égal – je t’ai écrit et je suis déjà fière de moi pour ça, pour une fois – moi qui ai souvent si peu confiance. Mais qui suis tellement heureuse – alors tout ira bien, hein (?).
Bonsoir vous,
Je commencerai dans le doute par supprimer la pilule car on l’oublie bien souvent mais elle n’est autre qu’un « castrateur chimique » et peut avoir des effets dévastateurs sur la libido.
Je parle en connaissance de cause.
Je dirai aussi que la douceur est parfois l’ennemi du désir…
C’est un sujet délicat.
Bravo pour ton courage et encore merci Elisa de publier des lettres si variées et ancrées dans la vie la vraie !
J’allais dire la même chose que Juliette. Chez moi, la pilule a réduit la libido au néant… J’ai opté pour un stérilet sans hormones et ça a changé ma vie. Oui, oui, rien que ça!
Belle journée à vous,
Bonjour jolie jeune femme.
Je me reconnais dans tes mots, j’en aurai presque les larmes aux yeux. Moi aussi c’est mon premier, et cela fera bientôt 10 ans. Nous avons connu les débuts foufous, puis la vie à fait que les choses se sont calmées.
J’ai deux points fondamentaux dont je veux te parler. Le premier, c’est que tu dis que vous en parlez. N’arrêtez jamais, parlez, de ça, de tout, ce sera vôtre force !!! Nous en avons toujours parlé mon mari et moi, et ça nous a toujours sauvé. C’est d’ailleurs ce qui nous a sauvé concernant le deuxième point dont je veux te parler.
Nous avons deux petites filles. Après la naissance de ma deuxième, je n’ai plus voulu prendre ni pilule, ni hormone. J’ai posé un stérilet, mais ça ne m’allait pas, je saignais 15 jours sur 30, et cette peur de ne plus avoir envie. Je me disais, « si je m’en passe pendant 15 jours, alors pourquoi pas 3 semaines, un mois ». Car pendant 15 jours, étant indisposée, je ne ressentais aucune envie. Ca m’a énormément travaillée. On en a beaucoup parlé. J’ai fait enlever le stérilet, et je suis passé à un anneau vaginal aux hormones. Oh joie, des règles d’une semaine. Oh stupeur, ma libido s’est totalement envolée avec le stérilet. Je n’ai jamais ressenti ça. Après une semaine d’abstinence car j’étais indisposée, aucun manque. Même le simple fait qu’il me prenne dans ses bras ne faisait rien. J’ai patienté 4 cycles. Mes règles se sont finies un dimanche. Dimanche soir, aucune envie. Lundi, aucune envie. Mardi, aucune envie. Nous en avons parlé. De cette peur que j’avais. D’un commun accord, j’ai enlevé ce foutu anneau. Mon désir est revenu presque tout de suite. Mes sensations aussi qui n’étaient quasiment plus là avec l’anneau, foutus hormones. Et tout revient à la normale. Nous ne faisons pas l’amour tous les jours, oh non, mais mon désir est revenu.
Je ne dis pas que c’est ta pilule qui pose problème, moi-même je ne crois pas avoir eu de problèmes avec celle que j’ai pris pendant des années. Mais peut-être ? Mais surtout, surtout, ne perdez jamais ce dialogue que vous avez ! C’est ce qui sauvera ton couple !!
Merci, merci pour ce commentaire !
J’ai eu la même très mauvaise expérience avec l’anneau contraceptif.
Quand j’en ai parlé à ma gynéco, elle m’a dit que c’était impossible que ma baisse de libido vienne de là.
Elle m’a affirmé cela avec un tel mépris (genre croyance du moyen âge) que j’ai changé de gynéco !
@l’auteur de ce ‘chère Elisa » : le sujet du désir est toujours compliqué ….Moi, j’ai eu de grosses baisses de désir après ma deuxième grossesse. Je me sentais moche, j’étais fatiguée, j’en voulais à mon compagnon de plein de choses (en rapport ou non avec nos enfants). J’avais des milliers de trucs en tête, et je me mettais une pression de dingue pour ressentir du désir et du plaisir.
Et puis un jour, il s’est passé un truc de fou (pour moi qui suis dans le contrôle permanent!) : j’ai arrêté de vouloir désirer mon compagnon. J’ai laissé faire les choses. Et surtout, j’ai accepté qu’il me faille du temps pour être excitée. J’ai dit à mon compagnon qu’il fallait que l’on prenne plus notre temps. Et que des caresses pendant 20 min ne voudrait pas dire que l’on ferait l’amour ensuite (je parle de pénétration, là en fait), parce que je ne savais pas à l’avance si j’aurai envie.
Et du coup, j’ai arrêté d’écouter les enfants d’une oreille, de compter mentalement mon temps de sommeil restants. Par ce que c’est redevenu un acte plus anodin, sans obligation de « réussir » dans ma tête. Je ne sais pas ce qui a provoqué ce déclic, mais ça m’a fait un bien fou.
J’éspère de tout mon cœur que tu trouveras des solutions ou des pistes de réflexions dans les commentaires.
Et merci d’avoir écrit sur ce sujet si difficile. En écrivant mon commentaire, moi qui en ait très peu parlé, je me suis senti soulagée d’un poids dont je n’avais même pas conscience …
En plus des pistes ci-dessus je t’en propose une autre à explorer : pour qu’il y ai du désir il faut un peu de manque, celui qui n’existe plus dans notre routine et nos vies bien millimétrée. Alors oui prend du temps pour toi d’une part et que ton chéri en prenne pour lui aussi, que chacun fasse ses activités sans l’autre, parte un week-end voir une semaine de vacances sans l’autre entre amis par exemple. Cette séparation et le fait de voir l’autre vivre autre chose peut nous donner envie de le faire revenir à nous… Tant qu’à faire dans notre lit 😉
Vous allez trouver votre solution ! 🙂
Chère inconnue,
je n’ai pas de solution à apporter, juste … CHAPEAU. Tu as fait déjà une bonne partie du chemin, tu t’es ouverte et tu en parles avec tant d’amour, ça peut déjà être liberateur. Continue ton chemin, ne force rien, sois confiante, vous êtes deux, vous vous parlez et vous vous écoutez, c’est déjà si précieux!!! Milles pensées encourageantes pour vous!!!
Bonjour Mademoiselle,
je suis à la fois bouleversée, interloquée, curieuse de lire des commentaires, en attente de voir si quelqu’un peu donner une solution, … merci pour ce message, merci d’avoir mis des mots sur un sentiment et une situation que je partage, et qu’il est difficile d’exprimer autour de soi, [surtout lorsqu’on a des amies qui n’ont elles, aucun problème à ce propos].
En ce qui me concerne, je suis exactement dans le même cas de figure que toi, si ce n’est que nous sommes déjà mariés, et avons décidé d’avoir un bébé.
J’ai donc arrêté la pilule en fin d’année 2016, et honnêtement l’excitation d’être « sans protection contraceptive » n’a pas duré très longtemps. J’ai été très frustrée (et mon mari, le pauvre, je n’en parle même pas) parce que je pensais que mes hormones allaient être toutes fofolles maintenant que je n’avais plus d’inhibiteur. mais en fait non.
En fait, ce que j’ai constaté (et mon mari aussi), c’est que dès qu’un facteur extérieur me « prend la tête » (au propre comme au figuré), c’est à dire que je sais que j’ai une journée remplie, que j’ai un million de chose à faire, ou des rendez-vous à des heures précises etc, je n’ai aucun désir. Dans ma tête, j’ai une trame de fond qui dit « tu n’as pas le temps pour ça ».
Idem, si j’ai passé une journée pourrie au travail, si j’ai été contrariée, là encore, aucun désir.
Aussi, si je dors peu, le matin ou le soir, et que je suis épuisée, je préfère gratter la moindre minute de sommeil, plutôt que de passer 20 minutes à faire l’amour avec mon mari. (et je me déteste encore plus pour ça)
En revanche, dès que nous sommes en vacances (à la maison ou ailleurs), tout mon corps se réveille, et brûle de désir, c’est assez dingue, et en même temps assez chiant parce qu’on ne joue pas au loto, [donc on ne risque pas de gagner] et donc les vacances à vie sont assez peu probable !
J’ai testé un truc qui marche un peu, c’est la lecture érotique. J’ai commencé les petits « Beautiful bitch » et je reconnais que ça m’a plutôt émoustillée ^^ le hic, c’est que ça me gêne de lire ça devant mon mari, donc je l’ai lu quand il dormait et donc comme il dormait je n’ai pas osé le réveiller (voilà-voilà) et du coup j’avais TROP envie de faire l’amour, et du coup TROP frustrée! haha. (mais ça marche sur moi)…
De mon côté j’en avais parlé à ma gynéco. Ce qui m’a rassurée c’est qu’elle n’avait pas l’air inquiète. Elle a mis ça aussi sous le compte de la pilule « peut-être » mais surtout sur le fait que je mentalise tout, tout le temps, comme à chaque fois que je la vois, je lui parle d’un milliard de choses qui m’inquiètent, et je vois dans ses yeux « elle pense vraiment à tout ça?! » elle me le dit d’ailleurs souvent « mais ne vous tracassez pas avec ça! » « mais il faut pas que vous pensiez à ça! » … j’ai toujours été de nature inquiète, stressée, et l’euphytose et le stresam n’y ont rien changé!
bon je sens que je m’égare, mais en bref, je n’ai donc pas de solution, je n’ai pas de conseil non plus (oui, tu te dis : à quoi ça sert alors ta tirade ?!) mais je voulais te dire que tu n’es pas seule; et même, je me dis que maintenant que j’ai vu qu’au moins une autre personne, jeune, sans enfant, vit ce même manque de désir, cette même culpabilité, je suis sûre qu’on est plein.
allé! haut les coeurs! continuez d’en parler entre vous, c’est très important qu’il sache que tu le trouves beau, que tu l’admires, que tu est triste d’être responsable malgré toi de cette situation , et surtout aimez-vous.
tu n’es pas seule ♥
Dis tu ne serais pas quelqu’un de la catégorie des surdoués par hasard? Oh non pas super intelligent c’est pas ça mais avec un cerveau qui s’arrête jamais et qui prend tout le pouvoir malgré aussi une hypersensibilité? C’est parce que j’aurais pu écrire ton message. que je suis « surdouée » mais sans le gros QI, juste les côtés chiants. Que si ça peut taider de te savoir surdouée. Par contre ça ne règle pas l’absence de désir…
Je me suis retrouvée dans ton texte chère inconnue.
Malheureusement je l’ai quitté mon premier, au bout de 5 ans, il ne comprenait plus ce manque de désir et pourtant il m’aimait…
Puis je suis tombée amoureuse à nouveau et nous avons eu un enfant.
Quand j’ai voulu reprendre la pilule après l’accouchement, elle m’a rendue malade immédiatement donc je l’ai mise de côté.
Et j’ai découvert le désir, le vrai, celui qui avait été brimé par 10 ans de pilule et cela a changé ma vie. J’ai réalisé après tout ce temps que ma vie sexuelle aurait certainement été differente sans pilule!
J’ai essayé l’implant qui a été une catastrophe…
Après notre 2eme enfant, je voulais essayer le stérilet en cuivre mais c’était contre indiqué dans mon cas donc je me suis retrouvée avec le M……na. L’effet castateur chimique dont parle le premier commentaire a été là immédiatement, j’aurai bien aimé qu’on me prévienne que cela pouvait arriver car cela m’a fait souffrir et m’a complètement déprimée ( mais jamais on entendra un gynécologue prononcer les mots « castration chimique »)
J’en conclus que les hormones chimiques ne sont décidément pas pour moi 😉 et que nous allons revenir au bon vieux préservatif, plus contraignant mais qui me laisse ressentir mon désir pleinement et quand je le veux.
Bref mon conseil est de ne pas laisser la situation péricliter car même si cela n’est pas exprimé par ton compagnon et qu’il est compréhensif, au final vous en souffrez tous les deux.
Arrête la pilule quelque temps et met ton corps au repos le temps de le comprendre à nouveau.
Puis essaye le DIU au cuivre si cela te convient et si tu veux être protégée dans la durée…
Il faut changer quelque chose!
Je te souhaite un beau mariage et je t’embrasse.
Salut,
Tu sais, moi aussi je n’avais pas du tout de désir et comme toi, j’étais sous pilule. J’ai arrêter la pilule, j’ai mis un stérilet en cuivre sans hormone. Je revis! Je me sens femme je suis au naturelle et j’ai beaucoup d’envie, de désir pour mon homme. La pilule pendant 10 ans à enfouilli la femme que j’étais vraiment. Elle a endormie ma libido… je te conseille peut être de changer de moyen de contraception sans hormone. Tu verras je suis sûre que ça ira beaucoup mieux! C’est ce que je te souhaite en tout cas! Vous êtes un couple touchant, ça se sent. Signé une femme de 26 ans qui va bientôt aussi se marier.
Je n’ai pas grand chose à dire pour te rassurer si ce n’est que NON tu n’es PAS SEULE et aussi MERCI de me faire savoir que je ne le suis pas non plus!
Nous étions aussi étudiants quand nous nous sommes connus, et tout allait bien…mais depuis plusieurs années, Est-ce le boulot, la fatigue et tout cela combiné, je n’ai plus jamais envie… j’ai arrêté la pilule pendant plus d’un an car nous essayions d’avoir un bébé, cela n’a rien changé… et depuis près de 5 mois maintenant nous sommes parents d’un adorable (*mère objective*) petit garçon. On m’avait prévenu à l’hôpital que ma libido serait moins forte pendant environ 6 mois… je ne pensais pas cela possible, et pourtant! Depuis plusieurs mois donc c’est totalement le point mort… ca bouffe quand même un peu notre couple, donc j’espère quand même que l’envie va revenir, au moins un minimum…
Un seul conseil: Change de contraception!!!
On le dit pas assez mais la pillule est un inibiteur de libido. La plupart des femmes pensent qu’elles sont comme ça, qu’elles ont peu de désir, que ce n’est pas « trop leur truc », alors que c’est juste qu’elles prennent la pilule depuis le début de leur sexualité et ne connaissent pas autre chose (et donc ne se connaissent pas vraiment)
(c’est comme ça que le stérilet a changé ma vie!)
N’est-ce pas paradoxal ? Dans notre société qui étale la sexualité, parfois même à des fins commerciales, il est pourtant si difficile de parler de notre propre sexualité. On nous parle d’être « à la hauteur », on compare, suggère des schémas – qui me paraissent finalement très éloignés de la sexualité telle qu’on la vit, nous.
Je pense qu’il ne devrait surtout pas y avoir de norme dans ce domaine; la sexualité fait partie de ce qui crée la complicité d’un couple, au même titre que l’humour, les petites attentions, discussions, coaching mutuel, entraide. Ni plus, ni moins. La seule chose qui compte, c’est que vous soyez bien ensemble, que vous vous fassiez confiance.
Une vie de couple, c’est quelque chose qu’on construit sur la durée; pendant certaines périodes, on peut moins avoir envie de faire l’amour par exemple, mais si l’amour est là et que vous vous faites confiance, en discutez, je suis sûre que ça vous permettra de faire évoluer les choses pour vous épanouir ensemble.
Bonjour,
Je reconnais ce sentiment. Le désir est fluctuant, et ne se commande pas.
Je suis avec mon amoureux depuis 4 ans maintenant. Au début, nous faisions beaucoup l’amour. Ca a duré un an et demi.
Et puis j’ai eu une période comme ça. Ou on le faisait une fois par semaine, voire moins. Il était persuadé que le soucis venait de lui. Mais non, à chaque fois qu’on le faisait, c’est beau, c’était bien. Et je l’aimais de tout mon coeur, ça n’a jamais changé.
Je ne sais pas pourquoi cette période a existé, honnêtement. Elle a duré plusieurs mois. A côté, nous préparions notre mariage, nous sommes partis en voyage … Nous vivions une Idylle. Nous en parlions beaucoup, de plus en plus. Ca nous angoissait. On se demandait s’il y avait un problème. Il s’est avéré qu’il n’y en avait aucun. C’est passé comme c’est venu !
Aujourd’hui, j’ai des périodes « sans ». Ou j’en ai moins envie mais notre complicité, notre amour, notre tendresse ne baisse pas au contraire, elle continue de grimper pour atteindre des sommets.
Je ne prends pas la pilule. Donc peut-être que ton « problème » vient de là, et peut-être pas. Chez moi, le psychologique joue beaucoup. Par exemple, en ce moment, on essaie d’acheter une maison. Et j’ai moins envie parce que j’ai la tête pleine. Je ne suis pas disponible pour ça. Ca devait être le cas aussi pour le mariage et le voyage. Alors que ce sont de belles périodes.
En tout cas, je ne pense pas que tu doives te forcer. Je trouve très mal venu qu’on te le conseille ! Pour l’avoir déjà fait, je sais que ça n’aide pas, au contraire. Ca casse le feeling et on se met à moins apprécier la chose.
Mais peut-être pouvez-vous essayer autre chose. Des massages, des câlins, de petits-jeux, qui harmoniseront votre complicité et vos envies sans pour autant vous forcer à quoi que ce soit. Chez nous, le désir n’est pas le même. Lui, il a tout le temps envie. Moi, beaucoup moins. Le fait d’être toujours très tactile le rassure et j’en ai aussi besoin.
Je ne sais pas si j’ai pu t’aider. Dialoguez encore et toujours, c’est l’essentiel.
Bravo t avoir témoigner; c’est un sujet délicat dans notre monde actuel où il faut être performant et dans les normes pour chaque chose.
Saches que tu n’es pas seule dans ce cas et qu il est parfois difficile d en parler sans tension au sein du couple.Moi aussi je n ai pas d envie, je ne sais si c est la pilule, un traitement thyroïdien ou un blocage psychologique mais en tout cas c’est pesant…
Chez moi la pilule a fait des dégâts : baisse totale de la libido, je ne la prendrai plus, nous sommes passés aux méthodes naturelles.
De mon côté, c’est marrant, je me sens très concernée par cette confession mais d’une manière un peu particulière. Celui qui était dans ta peau chère demoiselle, c’était mon ex-compagnon. On s’aimait avec force, nous étions tellement compatibles et faits l’un pour l’autre. Tout roulait, c’était une évidence. Jamais une engueulade. Que de l’amour, des bisous, des rires. Et puis du jour au lendemain, après notre retour de Thaïlande, plus rien. Quelque chose avait changé. « Plus je t’aime, moins j’ai envie de toi. » « J’ai l’impression de te salir. » « Mais mon chou, je n’ai pas de désir en ce moment, mais c’est pas toi. Tu n’y es pour rien. » « C’est que je dois être fatigué, stressé… » Le calvaire a duré bien plus longtemps que notre osmose. Presque deux ans, à ne pas me sentir désirée par un homme qui m’aimait plus que tout et qui avait vu en moi la perle rare. Et puis la honte le pétrifiait. Ce qui m’a le plus détruite, était de le voir incapable de chercher des solutions, en parler à personne, justement. J’ai fini par pleurer tous les soirs à côté de lui, ne supportant plus d’être celle qui devait faire le premier pas. Plus motivée visiblement que lui, à ce que sa libido revienne.
C’est la raison principale de notre séparation. Son incapacité à aller au devant de ce dérèglement. Alors que je le soutenais et que j’étais prête à l’aider dans cette démarche sans le moindre jugement. Nous nous sommes séparés parce qu’il n’y avait plus d’issue. Notre relation quotidienne en a beaucoup pâti. C’est un être que je respecte, qui a été déterminant dans ma vie. Pour qui j’ai un amour infini, mais la relation a deux ne pouvait plus survivre.
Prends ton courage à deux mains tout de même. Tu seras fière de toi et ton amoureux encore plus.
Chère vous, je me retrouve dans vos mots. Je vis exactement la même chose que vous. Les fois où nous faisons l’amour sont très rares. Et pourtant j’aime passionnément mon mari. Je ne pense pas que ce soit une question d’amour.
C’est marrant … je me disais justement qu’il fallait que j’arrête cette fichue pilule, mon « alliée » depuis presque 15 ans … Je pense bien à vous et vous envoie de belles ondes. Gardez ce dialogue, continuez à vous aimer toujours plus fort et essayez de moins penser à ça (c’est ce que je tente de faire). Bonne journée
Merci d’avoir partager ce sentiment intime qui te ronge. Tu n’es pas la seule à traverser des périodes de creux sexuels, cela ne rassure pas mais aide à avancer.
Votre amour et votre communication seront sûrement plus fort que ton problème. Si vos rapports te font du bien, un câlin avec ton amoureux, tu as déjà une bonne base pour retrouver l’épanouissement total. Mon petit conseil, vas, allez-y consulter! vous êtes un couple qui ose parler, un professionnel bienveillant ne peut que vous aider à décoincer ta libido 😉
Emerentine, en couple depuis 18 ans avec son premier grand amour, 4 enfants et des hauts, des bas et des moyens au lit…
Je me retrouve dans tes mots et je suis passée par là également. Essaie de changer de moyen de contraception, personnellement, ma libido n’a jamais été aussi bonne que quand j’ai arrêté la pilule… C’est peut-être une piste 😉 J’espère que tout s’arrangera pour toi.
Bonjour,
Je partage l’avis de beaucoup,change de pilule!!J’étais sous Adepal,c’était une horreur spotting tout le temps ,après trinordiol et là plus de libido du tout…Maintenant Minidril me convient très bien.Alors peut être sans arrêter la pilule mais au moins en changer.Ou l’arrêter et monsieur peut utiliser des préservatifs (la contraception ne concerne pas que les femmes)…En tout cas déjà se dire que ça peut arriver des périodes sans trop de sexe en couple comme cela pourrait arriver en étant célibataire..Le jour où j’ai arrêté de me culpabiliser ,quelle délivrance….Et parfois juste passer par des caresses des moments intimes,des préliminaires sans pénétrations,des messages un peu plus coquins ça peut aider…
Bon courage et no stress ..
j’ai une amie qui m’à dit qu’elle ne prenait plus la pilule (elle à 38 ans) car justement ca lui coupe complètement sa libido et sans pilule sa vie sexuelle c’est le jour et la nuit….Par contre je suis surprise par certaines tournure de phrases il n’y à pas de fréquence sexuelle dite normale la fréquence qui convient au couple est la bonne donc si on est bien avec 1 fois par semaine ou tous les 15 jours ou tous les jours hein….c’est cela à retenir….Si déjà tu fais une fois par semaine c’est que quand même tu en as envie tu serais la libido en berne si tu ne faisais plus du tout l’amour sur une longue période plusieurs mois ou années….Si par contre ca te gêne et que tu le vies comme un soucis il y a des thérapeutes classiques ou spécialisés il ne faut pas hésiter mais vraiment pas ca peut débloquer bien des situations. Bises et courage à toi.
Bonjour, tes mots résonnent pour beaucoup d’entre nous. La vie sexuelle est bien compliquée. Je n’ai pas un homme qui a envie dès qu’il me voit en sous-vêtement contrairement à mes amies. J’ai un homme gros dormeur(son activité favorite ahah). Avant d’avoir ma fille j’avais souvent envie de faire l’amour et parfois il me repoussait car fatigué, contrarié. C’était très dur psychologiquement, je pensais ne pas être assez belle, assez attirante. A l’époque nous faisions l’amour 2 à 3 fois par semaine (ce qui me semble beaucoup avec le recul). Et puis on a eu notre fille et me voilà maman épuisée à préféré dormir que faire l’amour. Les câlins ont évolué à 1 fois par semaine parfois plus longtemps encore mais quelle fois. Et finalement je préfère que se ne soit qu’une fois par semaine et que se soit parfait plutôt que de se forcer à faire plusieurs fois pour être « dans les normes » (sous réserve qu’il y’ai des normes en amour…). Néanmoins essayant de faire le deuxième bébé nous sommes un peu obligés de faire des câlins plus souvent et il est vrai que plus on fait plus on a envie de faire :).
Pour finir quelqu’un parlait de la littérature érotique et il est vrai que 50 nuances de grey avait pas mal réveillé ma libido.
Sache enfin que les femmes sont plus cérébrales quand on a des soucis la libido est en baisse pour beaucoup d’entre nous.
Je te souhaite de trouver l’équilibre dans ta vie sexuelle car pour ce qui est de ta vie de couple tu as l’air d’avoir trouvé ton alter ego.
Chère vous, merci de votre courage qui paye bien, vous pouvez constater que vous n’êtes pas seule 😉
Comme les autres je vous dirais d’arrêter la pilule mais juste comme une piste. Un an et demi que je ne la prends plus et mon désir n’est pas revenu comme je l’attendais. Ah oui, je sais très bien quand c’est mon pic d’ovulation car ce jour là je brûle d’envie. Elle est bien faite la nature quand même, c’est pratique lorsque on veut faire un enfant, mais hélas des fois c’est compliqué et une journée difficile au boulot, les autres enfants, etc font qu’on rêve de notre lit mais pas pour des galipettes. Et voilà qu’on loupe le coche du désir encore une fois.
Puis je vais partager deux choses que j’avais lu au sujet qui m’avaient fait réflèchir. Un jeune homme disait quelque chose comme ça: « Le sexe, c’est comme les abdos. Des fois on se sent paresseux et on n’a pas envie, mais une fois qu’on l’a fait on est bien contents. » Déjà c’est un homme qui le dit, donc oui eux aussi peuvent subir des baisses de libido, puis il y a l’idée de devoir se « forcer » un peu, de la perte de la sacro-sainte spontaineté que rarement survit à des années de métro-boulot-dodo. Mais attention, pas se forcer méchant, se forcer comme on se force pour aller à la salle de sport.
Puis il y avait cet interview avec une sexologue qui suit la même idée: « Marquez le sexe sur le calendrier. Prenez rendez-vous pour le sexe. » Oui, on marque ces rendez-vous sexe sur le calendrier et on fait tout pour coucher tôt les gosses et peut être préparer une ambiance ou un peu de lubrifiant si l’enthousiasme n’est pas au début. Dans nos journées de folie passées a courir, à râler ou à froncer les sourcils, allons nous nous priver de prendre rendez-vous pour nous, pour notre couple? On se fixe bien des moment pour aller au sport même si on traîne de pieds. On ne dit pas « Tiens, je vais faire un peu de zumba là, au bureau, car l’envie me prend et c’est spontané. »
Et petit à petit on les attend avec impatience ces rendez-vous, on y réfléchit et on se surprend à vouloir tester telle position ou à faire ça différemment ou même à rester allongés côte à côte, tous nus à se caresser tout simplement.
Bonjour chère inconnue, Bonjour Elisa,
Comme d’autres avant moi, j’aurais pu écrire ce témoignage. Je suis, moi aussi toujours avec le 1er, le seul homme de ma vie. Cela fera bientôt 12 ans.
Nous avons un merveilleux petit garçon de bientôt 3 ans.
Je n’ai jamais repris la pilule après la naissance de notre fils, je suis passée au stérilet cuivre. Pas de soucis particulier avec cette contraception, mais ce manque de désir, je l’ai aussi. C’est pourquoi je tiens à dire que nous sommes toutes différentes et que nous réagissons toutes différemment à nos contraceptions.
Je pense, en lisant les commentaires précédent avoir eu quelques éclairages sur ce problème. La tête toujours remplie de préoccupations. J’aimerai faire, réaliser beaucoup de choses, de projets, mais depuis que nous avons déménagé suite à sa mutation et que j’ai du quitter mon emploi, je ne m’y retrouve plus. Je me sens perdue. J’ai repris des études pour essayer de m’adapter au bassin d’emploi qui est le mien dorénavant. Mais j’ai l’impression de foncer droit dans le mur et que je n’aboutirai jamais à une situation stable d’un point de vue professionnel, qui est pour moi une chose essentielle.
Alors, est-ce bien ça qui m’empêche de me donner pleinement à lui, d’avoir envie de lui ? Est-ce la routine ? Est-ce que je ne l’aime plus assez ou plus comme ça ?
Je me sens mal aussi vis-à-vis de tout ça, mais il m’aime, il me le dit constamment, je suis la femme de sa vie.
Alors je m’accroche et j’espère que mes rêves se réaliseront afin de cesser de me hanter !
Bon courage à toi, tu n’es pas seule.
Je t’embrasse.
Julie
Chère demoiselle,
Tout le monde pointe du doigt la pilule. Je n’ai pas eu de contraception pendant 2 ans et je dois dire que niveau libido, avec ou sans pilule c’est pareil. Je sais que c’est la fatigue, une envie de rejoindre mon lit pour dormir, le froid aussi n’arrange pas les choses.
J’ai envie de te dire qu’il n ‘ y a pas de fréquence à avoir dans nos rapports, qu’une fois par semaine, ou tous les 15jours ça peut être aussi bien que tous les jours si le plaisir est là. Le plus compliqué, c’est lorsque notre homme n’a pas les mêmes besoins que nous et qu’il se sent frustré.
Heureusement que vous en parlez, mais arrêtez de vous sentir anormaux, de vous sentir coupables.
Moi non plus, je n’ai vraiment plus de désir. Le désir est loooong à démarrer, et comme toi ensuite que du plaisir. Alors je me force un peu par envie.
Pour raviver ce plaisir, il faut pimenter un peu notre vie quotidienne: des escapades en amoureux lorsqu’on a des enfants, un achat lingerie sexy, des petits jeux à tester, une proposition insolite…..
Vivement l’été!
Bonjour, comme les autres lectrices je te conseillerai d’en parler à ton gynécologue pour voir si ta contraception est adaptée. Moi j’ai 35 ans, et j’ai connu mon mari à 16 ans (sans jamais penser qu’on resterai autant de temps ensemble et qu’on ferait deux enfants !! 🙂
Il a été mon ‘premier’ et c’est sûr que la libido et la fréquence de nos rapports varie, on peut être abstinents des semaines entières et ensuite se sauter dessus comme des ‘nouveaux amoureux’ 🙂 On ne parle pas toujours de ceci, mais l’amour ça évolue aussi ! L’essentiel est d’en parler ! Je te souhaite un beau mariage ! bises
On a tous des hauts et des bas sous la couette, mais je te donnerai 2 conseils : 1/ Faites vous des petits week-ends en amoureux hors du train-train quotidien. Comme le disent d’autres lectrices, ce genre d’escapade booste la libido en général ! 2/ Désolée si je choque mais oui, parfois ça vaut le coup de se forcer un tout petit peu, ou plutôt de « se motiver ». Surtout si tu dis qu’à chaque fois que vous faites l’amour tu prends du plaisir ! Car tout ce que tu risques, c’est l’orgasme… Il y a pire 😉 La vie quotidienne nous épuise et c’est tellement bon de se faire du bien aussi ! Ce conseil ne vient pas de moi mais d’une gynéco que j’avais entendu aux Maternelles il y a un bout de temps. Elle disait qu’une vie sexuelle épanouie, ça demandait parfois un peu de « bonne volonté » 😉
En tout cas, ne panique pas, votre couple a l’air super équilibré, vous allez trouver votre solution ! Mais une vie sans sexe, ça non !!
Il faut en parler avec son gynécologue si c’est un tracas… Ce n’est pas un sujet tabous. Ce sont des professionnels là notamment pour ça. Cela peut venir des hormones présentes dans les pilules, ou parfois d’autre chose. Parfois simplement en parler, mettre des mots dessus arrangent les choses. Il n’y a aucune honte à ressentir… J’ai eu ce petit désagrément il y a quelques mois de çà et c’était purement hormonal. Un simple rééquilibrage et c’était réglé. Rien d’alarmant. Beaucoup de femmes passent par cela et n’osent pas en parler et c’est fortement dommage. Bravo pour ton courage et j’espère que cela s’arrangera
Olala mais non ne te force surtout pas!! Je suis enseignante et quand j’ai démarré dans le métier j’ai été happée. Happée par le travail sans fin que je n’avais jamais soupçonné, happée par la pression de travailler avec de l’humain sans y être formée et happée par la.souffrance de ces enfants, que je n’imaginais pas si importante. Alors autant te dire que le soir venu je voulais juste DORMIR. Le sexe c’est sympa, je m’en souvenais vaguement, mais ça ne valait pas le sommeil. C’est revenu doucement…
Je te conseille d’en parler à un gynéco et aussi pourquoi pas à un psychologue. La pillule peut jouer. Et puis tu as besoin de renouer. Démarrer par le plaisir solitaire, pour te souvenir sans pression que ton corps peut te faire du bien.
Je suis passée par tout ça (mais je n’ai jamais pris la pillule). Aujourd’hui nous faisons l’amour le week-end quand je travaille mais pendant les vacances scolaires je retrouve mon énergie et notre rythme est plus proche de celui qu’on avait étudiant. C’est capricieux le desir, ça s’apprivoise et surtout ça n’est pas compatible avec une notion de quota.
Bon courage à toi!
Tu n’es pas seule !! Merci d’avoir eu le courage d’écrire à Elisa et de partager ton expérience avec nous ! J’ai vécu, vis la même chose en ce moment. Je me suis posée beaucoup de questions et je pense effectivement essayer d’arrêter la pilule pour voir ce que ça donne. Mais je ne m’attends pas forcément à un miracle car je me connais, je suis quelqu’un de très sensible de vite envahis par le quotidien, mon cerveau et plein et je n’arrive pas à me mettre en condition. ça voit très bien car en vacances ma libido va très bien ! ^^ Et si on le fait une fois par semaine c’est parce qu’en semaine, j’ai beaucoup de mal, donc on ne le fait que le week-end. Au début, j’étais comme toi, paniquée et puis j’ai réalisé que j’étais atteinte d’une certaine pression sociale « Mais la moyenne c’est 3 fois par semaine, donc une fois, ça va pas du tout !! » et puis non, j’en ai parlé à mon chéri « bas non, on s’en fout de la moyenne » et puis j’ai lu des témoignages notamment de personnes âgées, expliquant que le sexe était bien meilleur à leur âge car décomplexé, ils s’en foutaient de la fréquence, elle était d’ailleurs bien inférieur à la moyenne mais c’était bon et génial car justement ils s’en foutaient ! Je t’aurais bien mis le lien mais je n’arrive pas à le retrouver ! :/
Bonsoir,
Comme dit dans les précédents commentaires, votre communication est très précieuse, ne la perdez surtout pas!
Je suis passée par là, pas dans les mêmes conditions.
Je n’ai jamais pris de contraception (cependant à ce sujet, je rejoins les commentaires concernant le rapport contraception/libido), une super libido etc.
Nous avons eu un (superbe d’amour) enfant. Au cours de ma grossesse, baisse de libido de mon côté quand celle de mon conjoint était au maximum, puis inversement, vive les hormones!! Il ne m’approchait plus, de peur de faire mal à notre enfant.
Après la naissance de notre bout, ce n’était tellement pas ma préoccupation, je m’en fichais, me disant que je m’en occuperai plus tard.
Je me suis « forcée » comme on dit.
Plusieurs fois, sans être trop emballée, je m’en fichais toujours. Je me suis aussi dit, que je ne l’aimais plus, plus assez, qu’il ne m’attirait plus comme avant etc.
Puis un jour, enfin une nuit, dans le noir, nous en avons parlé. Ce que lui voulait. Ca m’a aidée, pas de lumière, un peu à la manière d’un écran, il ne me voyait pas lorsque je lui parlais, et bizarrement, c’est là que tout s’est débloqué.
Je lui ai dit ce que je voulais. Nous avons même parlé crûment, même car cela ne nous arrivait jamais, c’était « trop » doux à force, je pense, j’étais comme la princesse qui pétais des paillettes. Mais Non!!!!!
Et le désir, l’envie, sont venus.
Nous étions passés de doux à « bestial » (pardon mais tant qu’à faire..). Et depuis, WOOOSH, c’est de nouveau l’éclate total.
Avez-vous déjà eu ce genre de conversation? Plutôt que de parler du blocage, parler de ce que vous voulez, chacun? Sans parler de désir.
Je vous souhaite de trouver le bon chemin, que ça prenne du temps ou non. Et puis félicitations pour le mariage !!
Bien à vous.
Ps, j’ai commencé en disant ne jamais avoir pris de contraception, j’ai désormais un implant pour trois ans, et aucun impact sur ma libido.
J aurais pu écrire ses mêmes mots il y a 5ans … mon premier amour , 13 ans aujourd’hui , la culpabilité de ne pas avoir envie , peut être ne l aimais -je pas assez ( alors que non ) , lui se sentant incapable et si frustrée. ..on a faillit se perdre dans tous nos questionnements .Et puis l arrêt de cette foutue pilule sur conseil des copines. J ai commencé ma vie sexuelle à ce moment précis , le désir qui tiraille, le plaisir de la chaire , l orgasme. … Des inconnus jusque là … moi qui me disait que la sexualité c était se forcer un peu et ne pas ressentir grand chose ( pendant 7 ans ) … quelle tristesse quand j y repense. J ai essayé plusieurs moyens de contraception avec l accompagnement de ma gynécologue mais des que les hormones sont la … c est fichus … du coup on fait gaffe et si on a un enfant la vie sera belle dans tous les cas . Bon courage à toi et tu n es vraiment pas seule je t embrasse
Il y a plein de conseils/témoignages vraiment chouettes. Par contre PAS DU TOUT D’ACCORD avec le fait de se FORCER! c’est le meilleur moyen de gacher une relation et de perdre l’estime de soi! Nous sommes en 2017, dans un pays libre! et on devrait se forcer?! le sexe n’est pas un droit, ni une obligation! on peut faire l’amour ou pas, avoir des périodes où le sexe est « wahoooooo » d’autres où c’est plus tiède et alors?! si ça pose problème dans le couple alors on peut essayer de voir ce qui ne va pas, peut-être aller voir un thérapeute, un psychologue, ou s’accorder des moments de discussion… il y a plein de moyens de résoudre un problème de couple si on le veut (tous les deux!). Ca peut être aussi un problème physiologique, psychologique, un problème de contraception, un trop plein de stress ou de sollicitations, trop de fatigue… c’est tellement vaste que s’il « suffisait » de se forcer ça se saurait! Désolée de rebondir là dessus mais je pense à toutes ces femmes (et hommes) qu’on force à faire des choses qu’ils ne veulent pas faire, ça me rend triste de lire ça…
vous communiquez et ton mari a l’air compréhensif, c’est précieux, appuyez-vous sur ça pour surpasser ça dans le respect et l’amour 😉
Bonsoir , merci pour ce témoignage dans lequel je me reconnais. Après de longues années de couple, petit à petit mon désir s est éteint. mon mari n essayait même plus de me séduire puisque de toute façon j avais plus d envie. Un jour cela m’a faire peur. Peur qu il me trompe, peur que l on devienne de simple colocataire… j ai descidé de consulter, je suis actuellement en plein cheminement , je travaille de mon côté, mais aussi avec mon homme. Tout n est pas encore réglée, mais à ce jour c est lui des meilleures décisions que j ai prise pour notre vie. Le premier pas à pas ete simple mais je regrette rien.. la route est encore longue mais tellement importante . Bon courage à toi..
Bonsoir
Vaste sujet qu’est la sexualité … Et surtout elle est unique pour chaque couple .. Difficile alors de vraiment analyser ce qui se passe ou pas chez toi mais une chose est sur tu n’es pas la seule à vivre ça ! Se questionner c’est déjà avancer.
Je suis avec mon chéri depuis 20 ans , et j’ai arrêté la pilule depuis 3 ans pour avoir notre enfant l’année dernière et je te jure que l’arrêt de la pilule fut miraculeux pour ma vie sexuelle ! Je me suis aperçue que sous pilule je connaissais vraiment pas mon corps … Et punaise quel perte de temps ! Mais ça biensur les gynéco n’en font jamais référence ! j’ai eu l’impression d’avoir un nouveau corps , un nouveau sexe !
Alors biensur il y a parfois des petites pauses dans notre activité sexuelle, je ne vais pas te mentir mais avant tout tente cet arrêt de pilule et ne te flagele pas tant … Je sais que c difficile mais les mots d’amour que tu poses sur ton futur mari sont forts , ça se sent ! Avance n’ais pas peur. La vie te donnera les réponses que tu attends mais en attendant vis ! N’oublie pas !
Je t’embrasse
Te souhaite du courage
Merci pour ton joli message plein d’amour et merci élisa pour ce beau moment de partage
M
Coureguse de poster ces mots ! Comme d’autres plus haut je te conseillerai vivement de changer de contraception ! Voilà un tabou dans notre société LA pullule, elle a été libératrice mais peut être effectivement un vrai frein à la libido et ça on n’en parle pas suffisamment, meme les gyneco peuvent parfois minimiser et pourtant. Apres de nombreuses années comme toi avec des hauts et des bas (surtout des bas) à me demander si j’étais normale si j’aimais encore … l’arrêt de la pilule avec le désir enfant a été libérateur !!! Depuis c’est stérilet sans hormones et une vrai libido !!!! Des désirs des pulsions la vie ! Bon courage à toi !!! Je t’embrasse
Bonsoir à toi chère inconnue, et bravo d’avoir eu le courage de témoigner.
Non, tu n’es pas seule, vous n’êtes pas seuls dans ce cas… Je rejoins l’avis des autres lectrices sur la contraception: cela ne coûte rien d’en changer et de voir si le désir revient… Mais le conseil le plus précieux que j’aurais à te donner, c’est celui de consulter un/une sexologue compétent, en couple si possible… Nous avons personnellement tardé à le faire, alors que nous étions pourtant d’accord tous les deux sur le principe. Nous étions exactement dans votre situation, dans les préparatifs du mariage (avec mon premier amour aussi, rencontré il y a plus de 10 ans et qu’il me tarde de voir devenir le père de nos futurs enfants) et pensions naïvement que ce problème allait se régler de lui-même une fois les festivités passées… Non seulement ça n’a pas été le cas, et la situation nous pesait de plus en plus… Et nous ne voulions pas en arriver à ne plus pouvoir en parler alors que nous savions que notre chance, notre force résidait justement dans notre capacité à communiquer et à en discuter librement, ce qui semble être votre cas également… Nous avons donc finalement franchi le cap de la consultation et sommes tombés sur une professionnelle extrêmement compétente, médecin de formation, qui nous a grandement aidés. Nous sommes désormais sur la bonne voie et pas un jour ne se passe sans que nous nous félicitions d’avoir pris la décision de se faire aider… Et d’ailleurs, pour la petite anecdote, nous croisons dans la salle d’attente quasi exclusivement des couples jeunes, voire très jeunes, qui nous font nous sentir moins seuls… Je vous souhaite le même parcours que le nôtre et la même satisfaction finale, ainsi qu’un très beau mariage !
Alors, je ne suis pas sous pilule et pourtant je connais ta situation… La pilule n’est peut être pas la seule « fautive » ! Ne culpabilise surtout pas si cette solution n’est pas aussi magique qu’espérée !
Je vis une relation à distance depuis environ 6 mois. Au début, des week-ends passés au lit et maintenant de moins en mois, je n’en ai plus autant l’envie. Mon copain est assez frustré même s’il reste compréhensif. Un week-end il m’a répondu qu’il avait passé un excellent week-end même si nous n’avions fait l’amour qu’une fois. C’était pour me brancher mais j’ai pris note. J’ai ensuite remarqué que le soir j’étais rarement réceptive à ses avances, mais que parfois au milieu de la nuit, ses caresses me faisaient totalement effet ! ou alors le matin ! Il était assez surpris au début mais finalement je crois qu’il aime plutôt ça ! De plus j’ai aussi remarqué que lorsque je me force à m’occuper de lui pour déculpabiliser, cela a finalement des répercussions positives sur mes envies… Bon courage, ne te mets pas la pression et écoute toi !
peut être que cette émission de France Inter peut aussi t’aider :
https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-27-fevrier-2017
Coucou!
Oh que non, tu n’es pas seule!
Je dois dire que je suis exactement dans la même situation, mais cela a commencé avec la naissance de notre fille, qui vient d’avoir quatre ans.
Au début de notre relation, notre vie sexuelle était très épanouie, et ce jusqu’au 8ème mois de ma grossesse.
Au 8ème mois, j’ai commencé à me trouver franchement animale avec cet énorme ventre, et techniquement ça commençait à devenir un peu compliqué.
Et puis, je commençais à penser à l’arrivée de notre bébé plus qu’à mon homme, et c’est là que le piège a commencé à s’ouvrir.
Après quoi, j’ai accouché et cette foutue libido qui ne m’avait pourtant jamais quittée, même sous pillule, n’est plus jamais revenue.
Au début, j’avais une bonne explication, il y avait la cicatrice, les nuits sans sommeil, la fatigue, les préoccupations diverses, le bébé à côté, l’allaitement et son côté anti glamour.
Ensuite, notre poulette a grandi mais ma libido, elle, n’est jamais revenue.
J’ai changé de contraception pour mettre un stérilet, ce qui s’avéra être carastrophique et j’ai repris la pillule de plus belle.
Nous ne faisons plus l’amour aussi souvent qu’avant, une fois par semaine ou une fois tous les dix jours, alors qu’avant nous le faisions au minimum un jour sur deux.
Au fond de moi, çela ne me frustre pas puisque je n’ai plus de désir mais ce qui me frustre c’est de savoir à quel point lui en est triste.
Je l’aime aussi mais rien n’y fait, je n’ai plus de désir pour son corps et surtout, je n’ai plus le moindre intérêt sexuel. Je ne ressens aucun manque. J’aurais dix Apollons devant moi, cela ne me ferait pas plus d’effets.
Je n’ai même absolument aucun fantasme.
Je n’ai aucunement envie de le quitter et de retrouver une vie sexuelle pimentée en allant voir ailleurs.
C’est comme si on m’avait enlevé une partie de mon cerveau, comme si ça ne faisait plus partie de moi.
C’est à tel point que s’il allait voir ailleurs à cause de cela, je ne lui en voudrais pas, pourvu qu’il ne tombe pas amoureux, ça je ne pourrais pas en guérir.
Le problème aussi est que je me mets énormément de pression avec ça, d’autant plus que mes copines ne sont pas du meilleur soutien en la matière, et que du coup, c’est devenu presque une obligation morale pour moi de faire l’amour car je ne veux pas le blesser, mais ce sentiment d’obligation nous bloque encore plus bien entendu.
Après, une fois les préliminaires engagés, le plaisir revient peu à peu mais j’avoue qu’il est d’une patience infinie.
Notre force est que nous en parlons énormément, nous ne cessons jamais le dialogue, et nous y mettons même parfois un peu d’humour, ce qui nous sauve quelque part et qui nous évite d’aller jusqu’à un point de non retour.
J’ai énormément besoin de tendresse, de proximité physique avec lui, des ses gestes d’amours, de ses baisers mais plus d’acte sexuel en tant que tel.
Mais je ne perds pas espoir, je me dis que l’important est de s’écouter, d’en parler, de dialoguer, d’entretenir et cultiver néanmoins ce qu’il me reste de libido, de prendre soin de lui et de notre couple avec toutes les autres petites choses merveilleuses qui maintiennent notre équilibre.
Tu vois, tu n’es pas seule!!!!
Prends bien soin de vous :-),
Aurélie.
Oh comme ton témoignage me touche ! Je ne peux pas dire que je suis dans la même situation que toi, mais disons que je me suis posé beaucoup de questions de mon côté. Mon amoureux est aussi mon premier, depuis bientôt 7 ans maintenant et mariés depuis bientôt un an. Je me suis posé beaucoup de questions parce que je suis quelqu’un de stressée, voire même très angoissée, et évidemment mes angoisses ont souvent envahi notre quotidien, et notre sexualité aussi. Baisse de libido, peur qu’il soit frustré, de ne pas le « satisfaire »… On en parle facilement, dès que quelque chose nous contrarie, et oui c’est une grande force. Mais ce que nous a sauvés je crois et qui nous sauve au quotidien, c’est de dédramatiser et de vivre l’instant présent. Tu n’as pas envie de faire l’amour? OK, qu’est ce que tu as envie de faire avec moi? Juste te blottir dans mes bras? Ça me va. Profite de ce moment. Et puis si une fois dans mes bras tu as envie de sentir ma peau contre la tienne, je pourrais peut être enlever mon tee shirt, mais en aucun cas c’est une promesse d’acte à venir, ou quoi que ce soit de ce genre. On ne se promet rien pour la suite, on fait ce qu’on a envie quand on a envie, en faisant toujours attention à ce que l’autre en ait envie aussi… je ne sais pas si ce que je raconte est clair, je me rend compte que c’est très intime, mais si ça peut aider quelqu’un alors ça vaut le coup de se dévoiler, après tout tu as osé toi !
On appelle ça « faire l’amour », je crois que ce n’est pas pour rien. Oubliez l’acte en lui même, aimez vous, embrassez vous. As tu déjà essayé de te souvenir de votre premier baiser? Embrassez vous comme si c’était la première fois. Ça fait du bien, et surtout ça n’engage à rien !
Bonjour,
38 ans , une enfant de 11 ans 1/2. 14 ans de vie commune dont 12 sans sexe…
J’aime mon mari, il m’aime mais la maternité a enlevé chez lui tout désir pour moi.
Cela a été très dur au début, je le vivais mal , ces propos était violent : je n’ai plus envie de toi .
Puis nous avons fait une thérapie conjugale .
Aujourd’hui toujours pas de sexe mais on s’aime si fort que je n’imagine pas ma vie sans lui, nous avons trouvé un équilibre .
Je suis à la place de votre conjoint, je subis la situation.
J’ai parfois eu envie d’aller voir ailleurs mais pour gagner quoi? prendre le risque de le perdre pour un peu de sexe? Briser ma famille ?
Pour moi le couple ce n’est pas que le sexe, c’est tout le reste aussi, la tendresse, l’écoute, le partage, la vie de famille.
Je n’imagine pas ma vie avec quelqu’un d’autre que lui même si je dois passer le reste de ma vie sans sexe.
Probablement je suis fautive aussi .
Ne perdez pas espoir, on peut aimer quelqu’un sans sexe ou être aimer pour votre cas même si vous n’avez pas envie de votre conjoint.
Essayer peut être comme nous la thérapie conjugale, cela nous a fait beaucoup de bien .
Bon courage à vous et belle et longue vie à votre couple.
Coucou !
Je pense qu’on a tous vécu des débuts de relations prolifiques sexuellement parlant, mais que forcément, c’est chimique, ça finit par se calmer au bout d’un moment.
Déjà, je te conseille effectivement de regarder en premier vers la pilule. Pour ma part, au bout de 5 ans de prise, j’étais arrivée au point zéro de la libido. Quand je l’ai arrêtée, j’ai retrouvé mes envies, ma lubrification et toutes mes sensations. Si je l’avais su avant …
Après en deuxio, je pense qu’on se met trop la pression par rapport au sexe, certainement parce que la société nous explique que c’est la normalité de se désirer deux fois par semaine?
Nous faisons l’amour quand nous en avons envie avec l’amoureux. Par période, on se désire passionnément, et puis plus rien, parfois pendant plusieurs semaines. L’important, c’est que votre amour existe.
Je pense comme lu plus haut qu’il est important aussi de désacraliser l’instant où tout arrive. J’avais tendance à flipper de commencer quoi que ce soit si je n’étais pas certaine que ça finirait par le vrai pur et dur acte sexuel, et on finissait par ne plus s’approcher. C’est important de se donner envie même si ça n’aboutit pas, un peu d’envie saine, ça nourrit la flamme à mon sens bien plus qu’un rapport systématique.
Alors laisse toi aller, n’y pense plus et profite simplement de ses bras, de sa peau et du goût de ses bisous.
Je t’offre le peu de réconfort que j’ai en stock, j’espère que ta situation s’arrangera 🙂
Bonjour,
Je dirai ici la même chose que beaucoup d’autres, en parlant aussi en connaissance de causes.
En effet moi aussi pendant des années j’avais perdu cette libido tant désirée, sans même m’en apercevoir j’avoue. Les remontrances de monsieur m’ont faite réfléchir. Et apres notre deuxième enfants ce fut la révélation ! J’ai décidé de retirer toute hormone de mon corps. On m’a posé un stérilet au cuivre. Et ce fut une révélation !! J’avoue même l’avoir mal vécu au début, à contrario j’avais tout le temps envie et seule une main sur ma cuisse ou un effleurement me faisait bouillir et me donnait des bouffées de chaleur !! Si si je te jure !! Je devenais dingue. Je l’aurai fait 3 fois par jour ! Bien sûr les mois passaient et mon corps s’habituant, ces sensations d’être « en feu » ont diminués, et aujoirdhui tout va bien. Je me sens normale. Je suis bien plus sensible et réceptive que sous pillule. Ma vie à totalement changé ! Notre vie ! C’est là que j’ai compris qu’en effet, ca ne venait pas de moi, mais de cette foutue pillule que je prenais depuis 10ans et qui m’eteignait sexuellement.
N’aie pas peur d’en parler, et tu verras en le faisant que ce « problème » concerne beaucoup beaucoup de monde. Enfin de femme !
La contraception est une chose vraiment compliqué quand on se penche sur les effets indésirables … maos jamais je ne reviendrai à autre chose que le cuivre !
Bon courage à toi. Ça finira par s’arranger. Et profite à fond de cet amour qui t’enveloppe, c’est tellement précieux.
Grosses bises.
Pauline
Cela s’appelle : la vie, Mademoiselle Anonyme ! Bienvenue dans la vraie vie !
Il y a une autre chose qui s’appelle le respect de soi !
Hé ho ! On se réveille les femmes !!!
Est-ce ces discours atterrants que vous avez envie de tenir à vos filles demain ??? : « se forcer, être « jolie », mettre des sous-vêtements « sexy », se mettre au porno ??? être maquillée comme un camion nuit et jour pour plaire au regard critique du mâle dominant ??? Ne pas être soi ???
C’est le 8 mars aujourd’hui journée de la FEMME !!!
On lutte contre les dominations masculines ici ou non ? on lutte pour l’égalité homme-femme ou non ? On lutte pour le respect de la femme ou non ?
Stop aux clichés autodestructeurs et destructeurs façon « pin up » !!!
Emily: tout à fait d’accord avec toi! 😉
Merci pour ce commentaire ! 🙂 je suis d’accord…
Et pour l’anonyme du témoignage tu as bien raison de parler, de chercher, d’avouer ce que tu ressens avec sincérité.
C’est sûrement la meilleure « preuve » d’amour que d’être sincère avec son conjoint je trouve.
Et c’est une belle occasion pour apprendre à se connaître, à s’éveiller les sens mais aussi la conscience !
Aussi en aiguisant notre regard féministe sur le monde, pour remettre en question tout ces codes et inventer notre manière unique d’être femme, amante…
Osons être vraies !
Je serais toi (moi aussi je me permet de te tutoyer) j’en parlerai à mon gynéco et bien souvent le problème vient de la pilule! Un arrêt ne ferai pas de mal peut être essayer une autre contraception: stérilet au cuivre ou tous simplement préservatif (ainsi retourner aux habitudes de jeunesse et à ses maladroitesse). Autrement je t’avoue que moi même parfois je me force car je sais que moins on fais, moins on a envie! Courage tu n’es pas seule à qui ça arrive (si si je t’assure) ne le pense pas! Les gynéco on l’habitude de ces problèmes n’ai pas peur d’en parler!!!! Et dernière chose, je sais que parfois au niveau finance c’est compliqué mais accordez vous un week end de temps en temps pour vous: partez visiter une autre ville, ou meme un hôtel de tas ville et sa chambre et seulement sa chambre! Faites vous une soirée spéciale (nous notre rituel c’est sauna en Allemagne, c’est naturiste et le fait de s’épier toute la soirée réactive tous ça! Accordez vous du temps. Et quand les enfants serons la: même topo: un week end ou soirée par mois doivent être à vous!!!!
Encore courage
Keep cool girls! Quand je parle de « se forcer », je parle plutôt de se mettre dans une disposition un peu plus open qu’en mode marmotte (et ça vaut aussi bien pour les femmes que les hommes). Et surtout j’en parle ici car cette jeune femme nous dit pendre du plaisir à chaque partie de jambes en l’air avec son conjoint… donc au final, elle n’e retirera que du positif ! Si le sexe n’apporte aucun plaisir, bien sûr qu’il ne faut pas se forcer. Mais là…. Personnellement, il m’arrive de devoir me motiver un peu, et à chaque fois je me dis « Mais bon dieu, qu’est ce que c’est bon !! ». Voilou. Ca n’est qu’un partage d’expérience. Peace & Love. Et bonne journée du droit des femmes à toute !
tout à fait d’accord !
Bon et bien moi je trouve qu’une fois par semaine c’est déjà pas mal du tout !
Franchement, arrêtez de vous mettre la pression… Mon conjoint et moi nous sommes en vie commune depuis 12 ans. Il y a de longues période sans rien. La vie quotidienne un peu tue-l’amour quand même (tu vides la poubelles ? je range tes slips ? qu’est qu’on mange ?), nos boulots, les enfants, arrivés à 21h, on n’a qu’une envie lire un bon bouquin ou se matter un film. Et puis franchement avec les enfants, il y a peu de fenêtres où l’on est vraiment tranquille.s
Nous on en a beaucoup parlé et complètement relâché la pression là-dessus.
Si ça vient tant mieux, et s’il n’y a rien on n’en fait pas tout un plat.
Les week-end sans enfants où on traine au lit, l’envie revient. Mais voilà il y en a très peu, par la force des choses.
Il faut dire que notre relation dès le départ s’est construite sur d’autres choses que la sexualité. On est plutôt des bavards, on parle beaucoup… On essaie de se réserver des moments à deux : un ciné, un théâtre, un resto, des cours de yoga tous les 2, une soirée où l’on danse 2 ou 3 fois par an…. on prend du plaisir dans ces moments partagés qui ne sont pas forcément sexuels, et on sait pourquoi on s’est choisi.
Les « sondages » disent qu’il faudrait le faire 3 fois par semaine ? Et alors ?
Sincèrement je n’y crois pas vraiment.
Pour nous ce n’est plus un « problème ». Il n’y a pas de « norme idéale », chaque couple se construit à sa manière. L’important c’est que soyez bien tous les 2.
Un article qui peut vous intéresser toutes! http://www.slate.fr/story/130967/contraception-hormonale-depression
Je pense en tant que femme que notre problème principal c’est de nous mentir à nous même …
Nous n’osons pas assez !!!
Le sexe, l’Amour, le désir … c’est oser. Aller au-delà des tabous et des carcans, et aussi et surtout, se faire confiance, s’oublier, lâcher prise … Des éléments déterminants difficiles à trouver dans une société qui ignore encore trop largement nos propres désirs de femmes, nos propres besoins, rythmes … qui nous exige de réussir mais qui inhibe du même coup nos instincts primitifs.
On nous dit que le désir, l’amour passe par la pénétration … N’est ce pas faire de nous des hommes ?!
Osons peut être un peu plus l’amour qui nous convient, qui nous fait vibrer … nos propres rythmes … nos PROPRES désirs.
Ecoutons-nous. Apprenons-nous.
Et pour rebondir … je partage un lien vers un article que j’ai lu récemment et qui me semble faire écho à ce problème de désir au travers des cycles chez la femme :
– « Dans la course à l’égalité avec l’homme, nous avons oublié le corps féminin et ses cycles »-
http://www.lepalaissavant.fr/le-sens-cache-du-cycle-menstruel/
Que dire face à cette lettre dans laquelle je me reconnais tant … Je ne peux que comprendre cette culpabilité, cette peur, cette honte même à ne pas se sentit « normal » mais encore une fois qu’est la normalité ? Il faut apprécier (plus facile à dire qu’à faire) cette chance de ne pas avoir une réelle pression sexuelle dans cette difficile étape de votre couple. Je me souviens combien j’avais été bouleversée en en parlant à une amie qui me disait parfois se forcer pour être certaine que son fiancé ne lui en veule pas … J’ai alors mesuré la chance que mon future mari, tout comme le vôtre, me comprenne, me rassure, ne m’impose pas ses envies de façon trop fortes et soit patient. J’ai en effet, pensé à la pilule , et après beaucoup trop d’années à la prendre j’ai changé de contraception. Il y a eu du mieux, mais toujours pas cette libido débordante … Nous avons ensuite décidé d’avoir un enfant et donc arrêt de contraception. A cette même période, beaucoup de littératures « Arlequin » ont connu un essor, ceci aidant cela, j’ai retrouvé une vraie libido , l’envie et l’acte venaient de moi … je ne l’aurai jamais cru possible. Puis après l’accouchement, reprise de contraception, j’appréhendais, peur de perdre cette libido de jeunesse (peut être plus faible que chez certaine mais déjà très bien pour moi qui avais cru ne plus jamais en avoir). J’ai donc choisi un stérilet sans hormones, et je dois avouer que tout est resté aussi simple. Alors , voilà, je pense qu’il y a des étapes, que nous sommes « normales », que les méthodes de contraception ont un fort impact sur notre sexualité. Mais l’amour de l’autre est plus fort, et après cet « épreuve » vous pouvez en tirer une belle preuve d’amour et une histoire solide. Beaucoup le vivent et enjolivent leur libido, et peu en parlent aussi bien que vous venez de le faire, alors finalement n’est ce pas la nature ? Continuez de communiquer avec votre bien aimé, qui vous montre son amour, sa patience et sa compréhension, ça n’efface pas toute notre culpabilité mais ça fait du bien sur le moment. Croyez en vous, gardez espoir et laissez le temps faire son chemin ! L’amour gagne ! Merci d’avoir mis des mots sur ce que nous pouvons toutes ressentir, et merci à Elisa de partager autant !
Bonjour,
Je rajouterais bien de se méfier de la fatigue émotionnelle ou physique…j’ai un boulot motivant mais prenant émotionnellement. J’ai remarqué que lorsque je me garde une petite marge de « sécurité » par rapport à la fatigue, je reste détendue et disponible aux autres, à mon couple, à ma famille, à mes envies, à mes rêves…
Bon courage
Combien de temps les femmes vont-elles encore se justifier, se sentir coupable de ne pas avoir de désir sexuel ?
C’est encore un modèle de performance de notre société !
Tout n’est pas parfait (et encore faut-il se poser la question de la perfection ) dans nos quotidiens et on a le droit de ne pas avoir envie de l’autre pendant un mois, une année, des années. Ça peut revenir, ou pas, avec son conjoint, un autre de passage, seule… Mais c’est normal (et tous les témoignages de ce billet le montre), c’est la vie alors arretons de nous imposer une pression supplémentaire !
Merci à Dada Mouette qui a mis le lien de mon article sur la section de commentaires et m’a permis de découvrir ton univers, Elisa!
Tu es incroyable! Tu as créé un univers tellement généreux et authentique, je suis heureuse de te rencontrer 🙂
Surement beaucoup de travail, d’amour et de gens qui t’aiment pour arriver à ce résultat. Bravo <3
Plein d'amour,
Cécile
http://www.lepalaissavant.fr
J’ai l’impression de me lire. Moi aussi il m’arrive ce genre de problème. Moi aussi, il pense qu’il ne me plaît plus et on me dit souvent qu’il se peut que notre couple ne fonctionne plus. J’essaie de continuer d’y croire, d’y croire en notre couple mais aussi en notre amour qui d’ailleurs fêtera bientôt ses six années. (Qu’il oubliera sûrement encore une fois) mais ce n’est pas grave. Alors j’attends vos réponses à ce joli message qui sans doute, m’apportera des réponses. Et qui sait, un jour, je posterai mois aussi, une demande de réponses ou pourquoi pas de réconfort… Bien à vous. Marine
Je trouve horrible cette société qui nous « contraint » à prendre des hormones à peine pubère, ces mêmes hormones artificielles qui nous provoquent des cancers ! Pour nous c’est la double peine !
Et en plus, on nous met sur le dos la « mauvaise santé » sexuelle des couples !
Et si c’était ces Messieurs que l’on obligeait à se castrer chimiquement ? Que resterait il de leur libido ?
Sans parler de la pression sociale, où tout le monde se vante d’avoir une sexualité épanouie et régulière !
On a le droit de ne pas avoir envie tous les jours ou de ne pas avoir envie tout court d’ailleurs !
Je vais dans le sens de nombreux commentaires que j’ai pu lire au-dessus : supprime cette petite pilule que tu prends tous les soirs ( et tente d’en trouver une autre, ou peut-être un autre contraceptif ?). J’étais comme toi il y a quelque temps encore, la perte de plaisir en plus : je n’avais plus envie, et lorsque cela arrivait, je n’y prenais plus aucun plaisir. J’étais frustrée, énervée, sans pouvoir comprendre pourquoi (j’ai 26 ans, je n’ai encore jamais été suffisamment longtemps avec le même homme pour connaître une certaine usure qui survient parfois peut-être, je ne comprenais pas d’où venait cette perte de désir). Il m’a fallu un an (un an !!) pour faire le lien avec la pilule que j’avais débutée à cette période (une très peu dosée, pourtant…). Je l’ai arrêtée aussitôt, il y a 4 mois (je suis célibataire et peux me le permettre) et depuis, je revis, tout simplement. Désir et plaisir sont revenus, et je retrouve mon corps et des sensations qui avaient disparues. Ce n’est peut-être pas toute la cause de tes problèmes, mais avant de consulter, je te conseille cela. La solution est peut-être juste là.
Comme beaucoup d’autres, je te conseille vivement d’arrêter la pilule. J’ai réellement constaté une différence très nette sur la libido et ça a complètement transformé ma sexualité.
D’autre part, la sexualité dans le couple évolue au fil des ans, des périodes, des grands changements de vie (périodes professionnelles chargees, grossesse et maternité, moments difficiles et coups durs) peuvent l’impacter mais cette libido peu débordante n’est pas une fatalité, rassure toi.
Enfin, les doutes avant de se marier sont courants et légitimes, même sains.
Je suis sûre que vous allez continuer cette belle histoire longtemps.
C’est super ce témoignage! Merci! L’amour est un savant mélange de tendresse et de désir alors quand le désir semble se diluer voire s’évaporer, les questions arrivent. Pour moi aussi l’homme qui partage ma vie est le premier rencontré, le premier désiré, le seul. En 13 ans de vie, 4 déménagements et 3 enfants, notre manière de faire l’amour évolue, les phases où l’on se sent plus amis ou colloc arrivent et repartent suivant nos désirs et comme vous, on en parle dès que l’un souffre d’un sentiment de distance physique. Pour moi, l’eutonie (présentée par une super sage-femme) m’a re-connectée à mon corps (par la conscience de ses appuis sur le sol), l’arrêt de la pilule aussi, bien avant d’avoir des enfants, d’ailleurs le désir est revenu tellement puissant que l’idée même d’enfant n’a pas eu le temps de passer par la tête… Et il y a peu j’ai pris conscience que l’odeur a une grande importance, et que je n’arrivai pas à me sentir dans le désir face à des odeurs de savon, alors soit on décale la douche le matin plutôt que le soir, soit on se câline le matin (avec moins de temps, réveil des enfants oblige…). Voilà, quelques pistes, évidemment la fatigue a aussi son rôle. Dans nos périodes « sommeil massacré » et pour compléter les moments d’échanges de mots, on se masse, sans plus, juste pour se toucher, c’est bien aussi!
On fait de notre mieux avec les outils du moment, si le désir n’est pas en stock, la tendresse, l’attention, la présence sont aussi précieux.
Serrez vous fort dans les bras et souriez et criez et vivez*
Merci pour ce partage!
Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais je suis impressionnée de lire autant de femmes dont la libido a été anéantie par la pilule. ça a été mon cas, et je pensais être un cas marginal… en fait pas du tout!
Toutes les contraceptions hormonales que j’ai testées, pilule ou anneau, ont fortement diminuées ma libido.
Je ne dirais pas que sans pilule j’ai envie tout le temps…. bien au contraire… mais au moins un petit peu 😉
Et je dirais qu’une fois par semaine, c’est déjà pas si mal 😉 ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité!!
J’ai une fille de 2 ans. Et avant de tomber enceinte, j’avais cette même peur que toi!
J’angoissais à l’idée que la maternité et la vie de famille anéantisse définitivement ma vie sexuelle, déjà pas très intensive à la base (c’était 1x/semaine environ, voir 1-2x/mois)
J’avoue qu’après l’accouchement, nous avons eu peut-être 3 rapports en 1 année… j’étais terrifié à l’idée d’avoir mal à cause de la cicatrice, les nuits entrecoupées, le manque de sommeil, bébé aux besoins intenses, etc… finalement je me suis rendue compte que j’avais très bien cicatrisée, plus aucune douleur.
Et depuis, je découvre une nouvelle sexualité. ou peut-être que je découvre enfin la vraie sexualité 😀
Nous avons beaucoup échangé avec mon conjoint sur nos désirs. Et j’ai pu lui faire part de mon besoin important de préliminaires, et d’un point central, essentiel, fondamental: mon clitoris… Cela a vraiment aidé à améliorer la qualité de nos rapports.
Depuis quelques temps, nous nous redécouvrons. Il m’arrive de jouir très rapidement, et intensément… alors que pendant des années, c’était si compliqué pour moi, j’avais toujours le stress de ne pas y arriver. (forcément si on se trompe de bouton, l’ascenseur ne va pas monter… )
Il y a aussi beaucoup de lâcher-prise qui entre en jeu, je remarque…. apprécier le moment présent, se concentrer sur les sensations et oublier tout le reste, ne pas penser, juste être dans son corps. quel bien ça fait…
Se bloquer du temps libre, c’est important. Ne pas avoir tous nos weekends busy, avec des soupers, brunchs, théâtre etc etc…
Et pour terminer, je viens de découvrir la symptothermie, qui peut servir de contraception, ou de moyen de conception, selon les envies. Cela m’aide à découvrir mon corps autrement. J’apprends à reconnaître l’importance de mon cycle. Et au final, je me rend compte que mon désir va et vient. Mais c’est normal, c’est ok, c’est PHYSIOLOGIQUE! 🙂 Et plutôt qu’1x par semaine, c’est plutôt 1 semaine par mois. Pendant une semaine, avant l’ovulation, mon désir devient plus fort, si j’accepte de lui ouvrir la porte et que je lui laisse de la place (il est parfois nécessaire de lui donner un coup de pouce, des suggestions, créer des situations, réserver du temps pour un massage, ou juste spontanément aller vers l’autre, même si on est fatigué, essayer autrement, changer d’habitude) à ce moment-là je peux soudain avoir envie tous les soirs, c’est dingue.
Et une fois que mes oestrogènes laissent la place à la progestérone, il ne faut plus me parler de sexe… jusqu’aux « anglais ». Et ensuite le désir peut revenir, progressivement.
Il y a du bon à ne pas avoir envie tout le temps. C’est bon de sentir ce désir mourir, et puis revenir. Il faut le laisser partir pour le laisser ensuite revenir de plein fouet
Concernant la méthode symptothemique, ce document est intéressant: http://sympto.org/data/manual_fr_sympto.pdf
Je te souhaite de trouver de la sérennité, mais aussi et surtout du plaisir…
le sexe c’est comme le vin, meilleur avec les années! ça laisse beaucoup d’espoir 🙂
Beaucoup de choses ont déjà été dites, avec beaucoup de bon sens bien souvent, je ne vais pas ajouter des éléments qui ne seraient pas nouveaux.
Je pose juste ici ce lien vers une conférence Tedx très intéressante sur le sujet : https://youtu.be/HJ1zVPf9uW. Notamment pour lever l’ambiguïté sur le fait de « se forcer » ou plutôt se motiver (et sur la notion de spontanéité).
Je recommande aussi le blog de Thérèse Harmon, sexologue : http://theresehargot.com.
Bon courage chère Anne Honyme ! Et confiance, je suis convaincue que la voie de la communication et du dialogue vous permettra de trouver une belle harmonie.
mwais un gros bémol pour Thérésa Hargot…
Pourquoi ?
Contrairement à ce que la société tente de nous faire croire, il n’existe pas de normes en matière de sexualité. Peu importe la fréquence et la durée, ce qui compte c’est l’envie, le respect, le consentement, la tendresse, la qualité…
Pour creuser un peu le sujet, voici une théorie intéressante sur la chute de la libidio féminine: https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2014/06/06/quand-le-desir-deserte-le-couple-une-etude-sur-la-chute-de-la-libido-feminine/ et la suite ici: https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2015/02/24/quand-le-desir-deserte-le-couple-quelques-corollaires/
Je conclurai avec cette citation tirée du premier article: « Mais le principal à retenir, c’est que quand ça arrive dans un couple, c’est normal. Et que ça ne veut donc pas forcément dire que c’est le symptôme de quelque chose. » 🙂
Si tu lis encore les commentaires… si tu as envie de changer… changer de routine… écoutez ton corps…te connaître. .. sentir ces envies qui reviennent au gré de TES hormones…
Pourquoi ne pas te lancer dans les méthodes naturelles ? Pas ogino hein ?! Pas du pif au mètre. .. mais une vraie méthode bien réglo qui te permette de te rendre compte de ce que ton corps te dit.. le laisser enfin respirer, ne plus lui donner d’ordre hormonaux… cette montée des oestrogènes avant l ovulation… wow… avoir envie… être inventive, refaire ça comme si c’était la première fois… puis deuxième partie de cycle, oui moins de désir la nature est ainsi faite… préparer les retrouvailles… monsieur plus prévenant qui prend du temps pour que ton désir monte… une vraie communication dans le couple… ton mec qui sait où tu en es… qui s’ adapte en fonction car il sait que toi aussi tu y mettras du tien !!
En couple depuis 5 ans, mon premier amour… en même temps il m aurait eu au berceau sinon 😉 fanas des méthodes naturelles, vouloir aborder notre sexualité naturellement sans rien qui interfère. .. on s’est formé aux méthodes naturelles (Billings) on est même devenus moniteurs… on forme plein de couples mntnt, pour qu ils se retrouvent … allé je m’arrête si ça te chante… renseigne toi vous serez toujours les bienvenus !!
Comme d’autres, j’arrêterais la pilule si tu la prends. Ma gynécologue me disait que pour elle, 50% des séparations lui seraient dues… et je la crois… sous pilule ma libido était inexistante, une fois tous les 6 mois me suffisait… avec les crises de larmes, la culpabilité, le questionnement, les discussions sans fin et la mort de mon couple. Sans pilule libido de folie, envie matin, midi et soir… à creuser 🙂 et si ce n’est pas la bonne piste, j’espère que tu trouveras un apaisement. Et surtout, ne sois pas trop dure avec toi-même!
Bonsoir, Personne-Au-Prénom-A-Inventer,
Je me permets de parler de quelque chose que je n’ai pas vu dans les autres commentaires : l’asexualité, la demi-sexualité, la greysexualité. Tout ça sont des termes que je vois dans les milieux militants, mais heureusement, nul besoin d’être militant-e pour s’y reconnaître.
Les nuances sont variées, il existe des forums, des blogs (surtout anglophones) pour se renseigner, mais l’idée générale est qu’on n’a pas tou-te-s les mêmes envies, les mêmes besoins en matière de sexe. On peut aimer faire l’amour, mais ne pas en avoir envie. Ça peut n’être que passager, ça peut durer, ça dépend des personnes.
Je suis jeune, je n’ai aucunement la prétention du combo explication miracle + solution miracle, mais je me dis que proposer des pistes, même infructueuses, peut aider, soulager, ouvrir d’autres portes.
De toute façon, l’important est que ni toi ni ton amoureux ne vous forciez, et je pense sincèrement que l’amour, couplé à une bonne communication, peut triompher de tout !!
Avec bienveillance, je t’envoie tout mon soutien
Bonjour ,
J’ai lu, en ai eu les larmes aux yeux bien évidemment, je ne me serai jamais vu y répondre non plus.
Chez moi, c’est à l’inverse.
Un fiancé loyal, fidèle, amoureux, un vie infernale 6 mois de l’année ou l’espace d’un cafe à deux n’est même pas autorisé,
J’ai 31 ans , il en a 35, pas d’enfant, fleur de l’âge,
On se désir, mais cerveau suractif pour lui sans avoir la possible de s’en délaisse.
Alors il me désire mais à du mal à venir,
Comme a chacuns, nos débuts étaient dingue.
Et aujourd’hui , une fois par semaine serai deja fabuleux et cest loin d être le cas.
Je me fonds dans cette douleur, avec ttes ces questions de probabilité de trahison, qui je pense ne sont pas le cas mais l’ayant vécu avec un autre, Ca reviens forcément au galop.
On en parle, cest sur, il en souffre,
Mais quoi faire… je ne sais guère.
Amicalement.
Elisa, votre famille est sublime, l’éducation pleine d’amour se ressens,
Merci pour votre douceur