Juste pour toi

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A la rentrée, j’ai changé de travail, à la surprise de beaucoup, j’avais démarré mon précédent job seulement quelques mois auparavant , suscitant ainsi, l’inquiétude de mes proches.

Parmi mes connaissances, même désapprobation silencieuse, après avoir changé trois fois en un an, je pense que le message que j’ai transmis, c’est que le souci venait de moi.

Je le comprends d’ailleurs parfaitement. Mais le problème était ailleurs, j’ai refusé de m’aliéner à un travail qui m’ôtait toute vie privée, à l’heure ou avoir un emploi devient rare, ce n’était pas une décision facile à prendre. A vrai dire, depuis quelques années, le secteur dans lequel je travaille est devenu très peu respectueux de ses employés.

Ce choix, je l’ai fait pour notre famille,  car après deux années folles, de travail éreintant je voulais revenir à un tout autre mode de vie.

Je voulais du temps avec mes enfants, des week end en famille, des moments pour moi.

J’ai perdu beaucoup de choses ces deux dernières années, en juin dernier j’ai dit stop et ai commencé à revenir à l’essentiel. Depuis je m’allège peu à peu de tout ce qui m’est négatif, c’est loin d’être simple, c’est parfois douloureux, mais chaque nouvelle étape me conforte dans ce choix.

Et, enfin, après des mois de fatigue et de changements, je m’accorde beaucoup plus de temps, d’indulgence et de plaisir.

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Cette journée seule avec lui, faisait partie de mes priorités.

Ce temps que j’ai à nouveau, il est avant tout pour eux.

Je voulais le laisser choisir quelque chose qui lui plaise vraiment et m’y consacrer totalement.

Nous avons passé une nuit et une journée magiques à Disneyland.

Pourtant, ce genre de parc représente tout ce que je déteste, mais avec Julot, si heureux de m’avoir pour lui seule, j’ai passé un merveilleux moment.

Aujourd’hui, j’ai eu dix ans à nouveau, et puis j’ai eu aussi trente huit ans et le coeur gorgé d’amour.

Merci pour tout mon bonhomme.

Merci d’être un petit garçon aussi gentil et généreux.

Merci de me rappeler mes priorités.

Je t’aime.

A très vite pour de nouveaux moments privilégiés.

Et vous, je vous embrasse, je vous dis juste que je suis totalement « cuite » après cette journée.

On se retrouve demain.

Elisa

29 Comments

  1. C’est tellement difficile de trouver le bon équilibre entre pro et famille … revenir à l’essentiel, et parfois avec la pression familiale ou la pression financière… encore plus en parent solo. Le chemin est long et douloureux mais j’aime à croire que l’objectif vaut tous les sacrifices, même les plus durs.
    Bonne soirée Elisa

  2. Une superbe initiative 🙂 J’ai hâte de pouvoir le faire avec les miens. Prend soin de toi (j’adore son manteau)

  3. Oh ça me rappelle de bons souvenirs du mois passé. Oups je n’ai rien publié sur mon blog, tu me le rappelles…
    Magnifiques photos comme toujours j’adore la série avec le ballon

  4. Mon ancien directeur de projet m’a dit un jour, on travaille pour vivre et non l’inverse, quand je me suis rendue compte que je vivais pour travailler, j’ai finalement demandé à être rétrogradé, et revis depuis!
    Bise

  5. Belle série de photos de votre journée avec Jules,j’aime beaucoup celle avec le ballon Mickey..!!.

  6. Je nous ai offert, à mon fils et moi, en septembre dernier avant ma reprise du travail, une journée à Disneyland tous les 2. C’était merveilleux pour lui comme pour moi, il m’en reparle régulièrement. Le temps est si précieux!

  7. Aujourd’hui les employeurs se savent en force et « maltraitent » leurs employés, journées à rallonge surcharge de travail, paie poids plume!!!Ca fait plusieurs années que mon mari dans son secteur ou l’emploi dépend de la croissance se voit changer tous les 4 ans car les boites licencient!!!!Là il avait trouvé « the job » et puis le soufflet retombe bizarrement les conditions d’embauche ont changés le sentiment alors que l’on voyait le bout du tunnel d’y replonger : 3 enfants seul mon époux travaille….Je fais mon maximum pour l’épauler qu’il ne perde pas confiance même si parfois je passe la nuit les yeux ouverts malgré la fatigue de mes journées l’inquiétude devient intrusive, oppressante…Je me nourris chaque jour de la bouille de mes enfants de leur humour leur énergie j’espère qu’on ne les décevra jamais et que jamais à cause de nous ils ne manqueront de rien!!!!
    Tu as eu raison de cette journée avec ton Julot depuis que mon grand me réclame d’y aller….

  8. Quelle belle idée ! L’amour et le plaisir sont des carburants, non des récompenses. J’essaie de me le dire aussi avec mes filles, mais ce n’est pas simple, n’étant pas été élevée avec cette philosophie. J’ai tout à apprendre, et tu m’aides bien en me donnant ces pistes.
    J’admire aussi ta capacité à changer de travail, à te remettre en question pour que les tiens puissent en profiter. Si tu as des astuces du genre « comment tout plaquer pour mieux rebondir », je suis preneuse !

  9. Admiration, c’est le mot qui me vient au clavier ce soir.
    Bonne nuit de repos !

  10. Je pense en effet que c’est toi le « problème » mais pas dans le sens où les gens l’entendent. Aujourd’hui, on marche un peu sur la tête, on a perdu de vue l’essentiel, on nous met une telle pression partout qu’on pense devoir vivre ce rythme effréné et totalement inhumain, on pense que ça marche comme ça et que c’est la norme, on se laisse absorber par une vie qu’on subit trop souvent. Bravo à toi d’avoir pris ces décisions qui ne devaient pas être facile.

  11. Il y a un an, je revenais de mon second congé maternité et decouvrais que je ne retrouverai pas mon poste….une annee à chercher un nouvel emploi, à enchainer les entretiens….et au final à ne rien trouver…. Passer du stade de la révolte à celui de la résignation apaisée: je profite désormais de chaque instant heureux avec avidité et j’oublie le reste!
    Aussi vous avez raison et se sont dans les yeux de vos enfants que vous verrez cela:-)

  12. Qu’est ce que je rêve de pouvoir changer de boulot !!! Je n’y suis que depuis 6 mois mais la gestion hyper négative et la pression qui y règnent sont vraiment pénibles ! Ma fille a 13 mois et je la vois peu la semaine, à mon grand regret. Le soucis est que changer de boulot n’est pas si simple ! J’essaye de me convaincre que je suis encore jeune et que le meilleur est à venir 🙂 belle journée à toute ta petite famille !

  13. Très bon choix de rythme de vie !
    Et très jolies photos, les parcs presque qu’à soi pendant les heures de magie en plus. J’espère que Julot n’a pas été déçu par les nombreuses réhabs, et pannes.

  14. Je suis heureuse de te voir heureuse, baisers doux, la journée a du être magnifique .

  15. Moi aussi j’admire ton courage. Contre tous et pour ta famille et pour toi,on dirait que tu as su aller au bout de tes convictions et de tes reves

  16. Bonjour je me retrouve complètement dans ce post. J ai également changé 3 fois de boulot entre fevrier 2014 et novembre 2015. Je passe pour une instable aupres de certaines connaissances au niveau professionnel, mais à chaque fois ce sont des postes à responsabilité et partir est un choix . Ce changement est lié en grande partie à mon retour de congé maternité puis ensuite au fait que je ne supportait plus la pression professionnelle evec ma vie familiale. J envisage encore à partir d ici 2017 pour une vie plus calme loin de Paris .

  17. Elisa, comme je comprends. Et si nous pouvons, par nos commentaires, t’apporter un peu de soutien et de réassurance dans ce choix que tu fais, sois certaine que la modeste lectrice que je suis y adhère totalement.
    Et cela, bien au-delà de l’incompréhension, du jugement ou de l’inquiétude de ton entourage. Toi seule sais, guidée par ton instinct de femme, animée par ton coeur de mère. Toi seule peux comprendre, en regardant ton amoureux et tes enfants dans les yeux, ce qui vous rendra heureux.

    Si je me permets ces quelques réflexions sur un ton assuré, c’est que je traverse également cette phase « d’instabilité professionnelle » comme ils disent ;°)
    Et je suis passée par la case burn out, ce qui n’est pas le plus intelligent, finalement.
    Aujourd’hui, j’ai toujours la sensation d’être à la recherche du bon équilibre entre la femme qui aime travailler, mais pas (plus) à n’importe quel prix dans un monde professionnel qui ne cesse de se dégrader, et la mère que je tiens à être pour mes enfants ; ainsi que l’amoureuse que je souhaite rester pour mon compagnon.
    Depuis le fameux burn-out d’il y a 6 ans, maintenant, la liste de mes emplois s’allonge sur mon CV ;°D Mais j’ai passé le cap du soucis du « qu’en dira-ton » et continue de voguer, guidée par mes mon instinct et mes valeurs.
    Et finalement, tout le monde autour finit par s’y faire ! De toute façon, les seuls pour lesquels je m’en inquiète, sont mes enfants et mon homme. Et eux, ils sont heureux quand je suis heureuse <3

    Plus JAMAIS, je ne sacrifierai mon temps pour un boulot qui use. D'année en année, on a appris à vivre avec moins et on en vit que mieux.

    Et pour finir, j'ai lu quelque part cette phrase que je n'hésite pas à me rappeler dans les moments de doute : "C'est rassurant de s'apercevoir qu'on ne parvient pas à fonctionner dans un monde qui va mal".

    Je t'embrasse bien fort (parce que vraiment, venir ici me fait un bien fou. Merci Elisa)

  18. Tes mots sur ton fils sont très émouvants. (bon moi non plus je suis pas très fan de Mickey à la base, enfin, disons de tout ce que ça représente, merchandising, empois précaires etc… autant dire que ça fera débat quand mes enfants seront plus grands et réclameront VRAIMENT à y aller). Essayer de passer des moments privilégiés avec chacun est dans mes bonnes résolutions (et aussi un doux rêve ^^ moi c’est mon mari qui bosse le samedi 😉 )

  19. Bonjour Elisa,
    C’est mon premier commentaire sur ton site (tu permets que je te tutoies? :)), je suis plutôt habituée à aimer ou à commenter ton Instagram (ToucheCeleste c’est moi).
    Ce que tu as vécu professionnellement l’année passée, je l’ai vécu il y a 4 ans. J’étais graphiste à mon compte, j’avais de beaux revenus (tu comptes jusqu’à 3 et tu rajoutes des zéros derrière) mais je travaillais 12h par jour. La vie allait trop vite: je déposais ma fille à la crèche, je travaillais, j’allais récupérer mon adorée, m’en occupais jusqu’au coucher puis je recommençais à travailler jusqu’à minuit/1h. Puis j’ai été frappée par la crise économique, me suis retrouvée 3 mois au RSA et j’ai choisi de prendre le premier boulot qui se présentait, qu’importe le salaire (hôtesse dans un restaurant qui m’a virée au bout de ma période d’essai). J’ai connu le mépris, l’incompréhension, l’inquiétude de mon entourage (à 39 ans on trouve moins facilement de travail qu’à 29).
    Aujourd’hui je suis assistante administrative, maman solo, mes revenus ont été divisés par 2, mais je profite des 35h en passant plus de temps avec ma fille. Les fins de mois sont difficiles car j’ai choisi de mettre ma fille dans une école différente (Emilie Brandt à Levallois) mais qu’importe, nous sommes bien ainsi 🙂
    Bravo pour ton parcours, bravo pour ta liberté de penser, bravo pour l’éducation bienveillante que tu dispenses à tes enfants et merci pour ces jolies parenthèses enchantées que tu nous offres quotidiennement <3

  20. Tu as raison Elisa, c’est comme ça qu’il faut vivre!Mon petit (3ans) me fait penser à ton grand, doux et tendre, réfléchi mais qui a les plus grandes explosions de joie que je connaisse et qui est tjs ds la lune(comme ta Loulou si j’ai bien compris) J’ai tellement peur que le monde l’abîme, le violente…J’espère arriver à faire aussi bien que tu as l’air de le faire avec ton compagnon pour arriver à le faire grandir tout en restant lui même et en étant bien dans notre société. J’aime m’inspirer par ici.

  21. Mon Dieu comme je te comprends et comme ça n’a pas du être facile… En plus de la peur de changer, il faut affronter le regard et l’incompréhension. Chapeau bas d’y être parvenu. J’ai la chance d’avoir un job qui me plaît énormément et qui me laisse pas mal de temps et je mesure ma chance 😉 J’espère que tu as récupéré 😉 Belle journée

  22. Oh comme je te comprend… J’ai aussi eu droit aux critiques et incompréhensions de mes proches lorsque je me suis arrêtée 2ans à la naissance de mon fils. Et quand je me justifiais en insistant sur le bien-être de mes enfants et l’envie de passer du temps avec eux, celles qui ne s’étaient pas arrêter me demandaient « tu penses que j’ai mal éduqué les miens? » Pourquoi toujours comparer ? Chaque situation est différente et chaque personne à ses envies et ses besoins. Pour moi , c’était un besoin… D’ailleurs après 2ans, j’ai eu envie de retourner travailler et je rebosse depuis septembre. Le rythme est plus intense et c’est parfois difficile mais j’arrive à garder des moments pour eux. Et cette situation me plait pour l’instant.
    Profite à fond de chaque instant avec eux… Ce sont les plus précieux.
    Bisous
    Ps: merci pour tous tes posts c’est toujours un plaisir de te lire.

  23. Que ce post fait du bien! Et oui changer de travail n’est ni une lubie ni un acte inconséquent, c’est un besoin d’être en accord avec ses valeurs. Alors félicitations pour ton nouvel environnement et continue de profiter des moments privilégiés. Merci de partager ces moments simples mais uniques. EtDieuCréa les souvenirs…

  24. coucou, je n’ai pas l’impression que tu sois une extra terrestre, j’ai au contraire l’impression que tu inities (avec d’autres) un mouvement. J’ai 40 ans, deux enfants de 9 et 6 ans et à partir de septembre, je change de vie. Je suis actuellement haut fonctionnaire, avec un salaire confortable (tout comme mon mari, des nantis de la République comme me l’a dit mon directeur hier) mais je fais un boulot extrêmement stressant, avec de grosses responsabilités, un management actuellement d’une cinquantaine de personnes (j’ai pu aller jusqu’à 250 ! ), une frontière vie privée/vie pro mince comme une feuille de papier (un téléphone qui doit être allumé en permanence, des permanences de nuit et de week ends), je travaille plus de 40 heures par semaine. Et comme si ce n’était pas suffisant, des conditions de travail lamentables. Alors certes, j’ai la sécurité de l’emploi comme on dit, mais une pression énorme sur les chiffres, le boulot, des réflexions permanentes sur ma condition de maman, mes horaires (si je pars à 18h30, j’ai droit à une réflexion). En août, j’ai fait un burn out, j’ai envisagé de provoquer un accident de voiture (qui n’aurait pas été grave, hum hum) pour m’en sortir, tellement je ne voyais pas d’autre solution. Mon mari et mes enfants m’ont sauvée car j’ai tenu pour eux. Ce passage à vide, quoique très douloureux, a finalement été salutaire. J’ai enfin décidé de m’écouter et en septembre je pars en congé de formation professionnelle pour préparer le CAPES et l’agrégation (et devenir une fainéante selon certains de mes collègues … ). Alors, certains me prennent pour une folle mais des tas d’autres m’ont avoué leur admiration et leur envie de privilégier une vie équilibrée. Je vais perdre beaucoup en salaire mais je suis sur la voie de la sobriété heureuse depuis quelques années déjà et nous avons appris à être heureux avec peu. C’est là le plus important, se sentir en équilibre …

  25. Tout ce que je lis me touche, et aussi bien dans les commentaires.
    Je suis contente que tu puisses faire ce que tu souhaites, c’est tellement important. Mais ca ne vient pas toujours facilement.
    Je suis au chômage depuis 8 mois, et je ne trouves pas. je passe beaucoup d’entretiens et on me dit que j’ai trop si, pas assez ça, il y a toujours un petit détail qui fait que je n’ai pas le poste. C’est déconcertant. Et en même temps je ne crois pas du tout au monde du travail, j’aimerai m’épanouir à mon compte en créant quelque chose, une entreprise.

    Beaucoup de courage à toutes <3

  26. J’ai fait le même choix que toi . Abandonner un bon job dans la pub pour avoir du temps et voir mon fils grandir . J’ai quitté ce job éreintée , lessivée : ça n’as pas été tous les jours facile, j’ai renoncé à des petits conforts mais je ne regrette pas. Et ce merveilleux billet me rappelle la valeur de ce choix, sa justesse . J’espere que tu as récupéré !

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