Partir à Essaouira, ne nécessite pas une liste longue de bonnes adresses.

On m’avait très gentiment donné des noms de restaurants, de bars sur la plage. Mais finalement, nous les avons peu utilisées.

Pourquoi? peut être parce que ce n’était pas les endroits les plus connus ou les plus fréquentés que nous avions envie de découvrir.

Peut être aussi, parce que vivant au coeur de la médina, nous avions envie d’en sentir le pouls en s’y intégrant au maximum.

J’ai donc commandé des couscous à ma voisine, acheté mes produits dans les rues et diné dans de touts petits endroits sans le moindre touriste.

Tout est succulent, même le sablé acheté au vendeur volant dans la rue. 

Du coup, ces vacances nous ont coûté très peu cher sur place, bien moins que si nous étions restés à Paris

Pourtant, il y a quelques incontournables balades que je ne regrette pas d’avoir fait et j’en profite pour remercier toutes celles qui me les ont conseillées.

.

.

Tout d’abord, il faut se perdre dans la ville, au coeur de la Médina et ce sans repères. Vous aurez envie d’acheter mille choses.

Des tapis berbères en laine brute, des couvertures à rayures, des paniers à pompons ou encore des bottes en Kilim.

Je n’ai pas ramené le tiers de ce que j’aurais voulu prendre.

Les vendeurs marchandent, négocient mais tout reste bon enfant et les prix très accessibles pour nous.

Hors des remparts, qui caractérisent cette ville unique, il y a le port, ses vendeurs de jus pressés, réalisés devant vous et tous les étals. Les filles sont tombées amoureuses de ce lieu. Tout est vendu au sol ou sur des tables pliantes et la multitude des espèces de poissons ou crustacés présente, est incroyable.

Le soir, mangez le poisson grillé que vous aurez au préalable acheté, dans les petites baraques qui longent l’entrée du port.

Nous avons réveillonné ainsi avec des homards grillés, accompagnés de frites en buvant du coca dans des gobelets, et croyez moi je n’aurais voulu, être ailleurs, pour rien au monde.

En dehors de la Médina, il y a aussi la plage, royaume du kite surf. Elle est souvent venteuse, et autre avantage, peu encombrée.

C’est là que nous avons trouvé, une ballade à dromadaires à faire faire aux enfants. Encore une fois, les prix se négocient et je trouve que prendre le créneau du coucher de soleil est un must! Poussez jusqu’au petit désert d’Essaouira. Si vous montez, il y a aussi des ballades à chevaux qui m’ont donné envie tout le séjour.

Puis on peut décider de quitter la ville, nous avons eu un énorme coup de coeur pour la plage de Sidi Kaouki, celle que l’on voit dans mon post précédent. C’est le royaume des surfeurs et autour vous trouverez de petits cafés et restaurants au charme fou. C’est ancien village hippie, certains sont encore là.

Autour de la ville nous avons aussi découvert avec plaisir: à 14kms, la coopérative Marjana( Douar Aïr Sraidi Lahrata 44000 Ounara) qui fabrique et vend l’huile d’argan, ou encore le marché Had Drâa, qui vous époustouflera par son grouillement et sa beauté brute (le dimanche direction Marrakech à la sortie d’Essaouira). Mais nous avons aussi fait un peu de route pour nous arrêter au bord de plages désertiques sans même savoir où nous étions!

Cette région se visite non pas comme un touriste mais comme un aventurier, en se perdant un peu.

Je note ici quelques adresses chaudement recommandées par des locaux de bons retaurants:

Restaurant Umia, 22 bis rue de la Scala

Dar Caravane, les mimosas, route d’Agadir

Les jardins d’Argane, Douar Lamsassa

Caravane Café, 2 bis rue Qadi Ayad

J’espère vous avoir donné envie, de visiter cette ville!

Je vous embrasse

Elisa